Ils sont à ce point accablés par les bombardements aériens que nombre de civils de la Ghouta orientale, cette plaine bocagère qui commence à la lisière de Damas, savent désormais reconnaître à quelle aviation appartient l’appareil qui, brutalement, viendra apporter la mort et le chaos. « L’expérience nous permet de dire, sans pour autant en être sûr à 100 %, si le pilote est russe ou syrien. S’il est russe, la frappe est précise. S’il est syrien, son pilote va bombarder tout et n’importe quoi », raconte le Dr Amany Balour, une pédiatre de la Ghouta jointe par téléphone.
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