Desmond Tutu, mort à 90 ans, la voix qui s’est dressée contre l’apartheid
L’apartheid est « le système le plus vicieux inventé par l’homme depuis le nazisme », avait-il coutume de dire. Desmond Tutu est décédé le 26 décembre. Infatigable défenseur des populations opprimées, l’homme de foi sud-africain était aussi engagé contre l’homophobie et le dérèglement climatique.
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« Nous serons libres ! Nous tous – Noirs et Blancs ensemble ! » Cette phrase, comme tant d’autres chargées d’espoir et de réconciliation, le Sud-Africain Desmond Tutu l’a prononcée lors des funérailles du combattant anti-apartheid Chris Hani en 1993, qu’il a célébrées devant plus de cent mille personnes. Sourire illuminant le visage, charisme capable d’entraîner un stade entier sous son iconique robe d’archevêque violette… Tout le personnage est là : dans la volonté de rassembler, toujours, alors que le meurtre de ce militant communiste par un homme d’extrême droite deux ans après la fin officielle de l’apartheid amènera le pays au bord de la guerre civile.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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