Justice

Les liens entre Sarkozy et Kadhafi reviennent par la petite porte au tribunal

Les contreparties accordées par Nicolas Sarkozy à la libération des infirmières bulgares par Mouammar Kadhafi en 2007 ont été étudiées par le tribunal judiciaire de Paris mercredi et jeudi. L’Agence française de développement est sur la sellette.

Michel Deléan

l’on reparle des relations troubles entre Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi. Dans une petite salle d’audience du tribunal de Paris, devant un maigre public, mercredi 25 et jeudi 26 juin, une page peu connue de l’histoire de la Ve République est évoquée à travers le prisme judiciaire. Il s’agit de revisiter une aide de la France, alors présidée par Nicolas Sarkozy, accordée en 2008 à la Libye du colonel Kadhafi, comme contrepartie de la libération des infirmières bulgares, un événement spectaculairement mis en scène, avec Cécilia Sarkozy en « guest star », l’année précédente.

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