Le dossier Pegasus

« Projet Pegasus » : la traque de l’opposition par le régime rwandais ne surprend personne

Les révélations du « Projet Pegasus » pointent le Rwanda comme l’un des plus grands clients de NSO. Les autorités du pays ont ciblé plus de 3 500 numéros de téléphone. Une surveillance massive qui vise principalement les voix de l’opposition et qui ne surprend ni militants ni journalistes dans un État où la liberté de parole est très contrôlée. 

Yasmine Sellami

Des opposants, des journalistes, des dirigeants politiques étrangers... Pas moins de 3 500 numéros de téléphone composent la longue liste des personnes ciblées par le Rwanda dans l’affaire du « Projet Pegasus ». Le logiciel espion israélien commercialisé par le groupe NSO permet aux États qui le possèdent d’accéder à distance aux smartphones visés. Une fois introduit, « Pegasus » donne accès à toutes les options, de la consultation de messages à l’écoute des appels, en passant par l’activation du micro et de la caméra de l’appareil. Sans que les utilisateurs et utilisatrices ne cliquent sur aucun lien malveillant. 

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