Brésil: la liste noire de l’esclavage que Temer ne veut pas publier
Le successeur de Dilma Rousseff se bat bec et ongles pour ne pas voir exposées les entreprises qui pratiquent le travail forcé, illustrant la proximité du pouvoir avec les grandes entreprises et l’agrobusiness.
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Rio de Janeiro (Brésil), de notre correspondant.- «La bataille continue », lâche le procureur Thiago Cavalcanti, optimiste. La veille au soir, le mardi 14 mars 2017, après un imbroglio complexe, un nouveau rebondissement a finalement obligé le gouvernement à publier la «liste noire » du travail forcé. Créée en 2003 par le gouvernement fédéral, elle référence les entreprises qui utilisent des esclaves. Cette liste est depuis considérée par l'ONU comme l'un des principaux instruments de lutte contre le travail forcé au Brésil. Dans cet immense pays, plus de 52000 personnes ont été libérées depuis 1995, mais il y aurait encore plus de 160000 travailleurs esclaves selon l'ONG Walk Free fondation. On retrouve 349 entreprises sur cette liste, mais cette dernière n'est pas du goût du président par intérim Michel Temer.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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