De notre envoyée spéciale à Varsovie (Pologne). – Il est en train de travailler dans la salle de montage, par un après-midi de mars, quand son chef le convoque brusquement dans son bureau. « À partir de demain, tu n’as plus de travail », lui lâche-t-il. La raison ? « Tu as été trop lent pour monter ton sujet. » Le reportage en question est pourtant déjà à l’antenne de « Panorama », l’émission phare de TVP, la télévision publique polonaise. Radek Masłowski, le journaliste victime de ce licenciement sans ménagement, n’est pas dupe. La vraie raison, selon lui, est politique : peu de temps auparavant, il a refusé d’apposer le commentaire rédigé par son chef sur un reportage consacré au Tribunal constitutionnel – la première institution à laquelle le PiS (Droit et Justice) s’est attaqué, au lendemain de son arrivée au pouvoir, il y a un an.
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