La Pologne, la Hongrie, la République Tchèque et la Slovaquie forment le « groupe de Visegrad » au sein de l'Union européenne. Dirigés par des majorités ultraconservatrices ou des exécutifs socio-démocrates ayant complètement rompu avec une politique de gauche, ces pays tracent aujourd'hui la voie d'une Europe des nationalismes et du repli sur soi.
Les dirigeants européens se sont mis d’accord dans la nuit de jeudi à vendredi pour une répartition sur « une base volontaire » des demandeurs d’asile arrivant sur le sol européen. En filigrane, c’est la victoire des idées de Viktor Orbán. Mais qui est, au fond, le premier ministre hongrois ? Un opportuniste ou un idéologue convaincu ?
Le député de la circonscription de Csorna est celui qui a obtenu le meilleur score aux législatives d’avril. Cette petite ville paisible et sa région constituent l’un des fiefs du Fidesz, la droite ultraconservatrice au pouvoir. Reportage dans cette Hongrie qui va bien.
Le Parlement hongrois a voté mercredi le « paquet anti-Soros », un ensemble de textes visant à restreindre l’activité des ONG soutenant les réfugiés et financées, dans l’esprit des dirigeants, par le milliardaire George Soros. Des poches de résistance continuent d’exister.
C’est la « dent creuse » de l’Europe du Sud. En portant Janez Jansa largement en tête aux législatives, la petite Slovénie pourrait permettre la constitution d'un « arc alpin » nationaliste, conservateur et anti-migrants, après les victoires de l’extrême droite en Autriche et en Italie. L’avance de celui qui prend modèle sur Viktor Orbán semble toutefois insuffisante pour former un gouvernement.
Accusé de vouloir prendre le contrôle des renseignements intérieurs, le ministre de l’intérieur, personnalité centrale du FPÖ et l’un des hommes forts du nouveau pouvoir, se trouve au cœur d’un scandale politique.
Cible favorite du premier ministre hongrois Viktor Orbán, qui a mené contre lui une violente campagne antisémite, le milliardaire américain George Soros a cette semaine les honneurs de l’hebdomadaire de la droite de la droite Valeurs actuelles, qui le présente comme « le milliardaire qui complote contre la France ». Il pourrait bien être l’ennemi commun capable de fédérer les extrêmes droites européennes.
Marine Le Pen, qui a donné ce 1er mai le coup d’envoi de sa campagne des européennes en compagnie de ses alliés d’extrême droite, a décrit « une situation favorable comme jamais » pour les nationalistes du continent.
Le premier ministre hongrois peut rempiler pour un troisième mandat. Ce dimanche 8 avril, son parti, le Fidesz, a remporté une nette victoire aux législatives. Une aubaine pour les droites européennes, de plus en plus nombreuses à assumer un virage anti-migrants.
Dans l’ultime ligne droite avant les élections législatives qui se tiennent dimanche en Hongrie, les oppositions se démènent pour s’épargner quatre années de plus d’« orbanisme ». Si le rejet du Fidesz est fort, la droitisation de la vie politique hongroise est bien réelle.
L’assassinat d’un jeune couple à la fin du mois de février, attribué au crime organisé, a électrisé une société qui baignait dans l’apathie. Un mouvement de contestation inédit dans l’histoire de la Slovaquie démocratique a fait tomber le gouvernement cette semaine et les citoyens restent mobilisés contre l’impunité d’une caste politico-mafieuse.
Les corps sans vie du journaliste Ján Kuciak et de sa compagne Martina Kušnírová ont été découverts à leur domicile dimanche 25 février. La contestation gronde depuis dans le pays, tandis que le pouvoir slovaque tarde à tirer les conséquences de cet assassinat.
Les Autrichiens votent dimanche pour renouveler leur parlement. Le parti conservateur ÖVP, emmené par Sebastian Kurz, est donné favori. Un homme au discours antimigrants, qui ne semble nourrir d’autre ambition que celle de devenir chancelier.
Le FPÖ est arrivé très largement en tête au premier tour de l'élection présidentielle, avec quatorze points d'avance sur le candidat des Verts, arrivé en deuxième position. Le 22 mai, le second tour du scrutin pourrait déboucher sur l'élection d'un président d'extrême droite, dans un pays où celle-ci a participé à plusieurs reprises à des coalitions. Les explications du chercheur autrichien Bernhard Weidinger.
300 000 réfugiés fuyant l'Irak et la Syrie sont passés à l'automne dernier dans le village autrichien de Nickelsdorf, à la frontière avec la Hongrie. Dans cette région du Burgenland, l'extrême droite est déjà aux manettes, allié aux sociaux-démocrates. Un scénario qui pourrait se reproduire au niveau fédéral, si le candidat Norbert Hofer remportait l'élection présidentielle.
Malgré sa fermeture officielle, il y a bientôt deux ans, la « route des Balkans » est toujours active. Environ 5 000 réfugiés sont bloqués en Serbie qui, de pays de transit, s’est brutalement transformée en cul-de-sac. D’autres exilés continuent d’arriver, via la Turquie, la Grèce, puis la Macédoine ou la Bulgarie.
Une loi a été votée vendredi pour condamner quiconque mettrait en cause la responsabilité des Polonais dans les crimes commis par l'Allemagne nazie. L’initiative a ouvert une crise diplomatique avec Israël.