Exactions en Côte d’Ivoire : Amnesty International dénonce le laxisme d’Etat

Plus d’un an après l’attaque du camp de déplacés de Nahibly, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, Amnesty International dresse un réquisitoire contre le gouvernement d’Alassane Ouattara et les forces onusiennes. Le premier est accusé de laxisme, les secondes, d’adopter des stratégies de protection inefficaces.

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Nuit du 19 au 20 juillet 2012 : quatre jeunes dioulas d’un quartier de Duékoué, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, sont tués. « Dioula est le terme générique qui désigne tout musulman qui habite en Côte d’Ivoire », précise Salvatore Sagues, spécialiste de l’Afrique de l’ouest pour Amnesty International. Cette population était globalement favorable à Alassane Ouattara lors de la crise politique menant à l’arrestation de Gbagbo. Pour le chercheur, cet événement, « c’est l’étincelle qui a mis le feu ».

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