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Les pirates roumains d'«Hackerville» tiennent tête aux polices du monde entier

Visite guidée de la ville de Ramnicu Valcea, au centre de la Roumanie, où le chômage et la baisse des salaires ont conduit les habitants à se spécialiser dans l'arnaque sur Internet.

La rédaction de Mediapart

Visite guidée de la ville de Ramnicu Valcea, au centre de la Roumanie, où le chômage et la baisse des salaires ont conduit les habitants à se spécialiser dans l'arnaque sur Internet. Les pirates ont «intégré des réseaux transnationaux très bien organisés et utilisent souvent ce qu'ils appellent des "flèches". Une "flèche", c'est un intermédiaire dont la mission est d'ouvrir un compte dans le pays où il se trouve. Il reçoit sur son compte l'argent que les victimes paient sur le Net pour acheter un produit ou un service qui n'existe pas, retient pour lui un pourcentage et vire le reste sur le compte d'une autre "flèche" dans un autre pays. Et ainsi de suite jusqu'à la dernière "flèche" qui transmet la somme finale au cerveau de l'opération», raconte Mirel Bran.

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