Le Guatemala, très encombrant allié d’Israël

La vieille amitié qui expliquerait la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par le Guatemala cache une relation moins avouable : les armes fournies par Israël et les conseillers israéliens ont joué un rôle majeur dans les opérations antiguérilla des dictateurs guatémaltèques qui ont coûté la vie, dans les années 1980, à près de 200 000 membres des communautés autochtones.

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Pourquoi le Guatemala a-t-il été le seul pays – à ce jour – à imiter les États-Unis en reconnaissant Jérusalem comme capitale d’Israël et en annonçant le prochain transfert de son ambassade de Tel-Aviv à la Ville sainte ? Selon le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, cette décision est intervenue à la suite d’une conversation avec son « ami », le nouveau président guatémaltèque, Jimmy Morales, ancien comique de télévision, élu chef de l’État en 2015 sur un programme d’extrême droite qui interdit l’avortement et défend la peine de mort.

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