Al-Baghdadi, le «calife de Mossoul», passe au désert
Celui que l’on surnomme « le fantôme » vient de réapparaître dans une vidéo. Le chef de l’État islamique se félicite des attentats du Sri Lanka, annonce une longue bataille contre l’Occident, désigne la France comme ennemi principal. Mais il apparaît plus comme un homme traqué que comme un chef de guerre.
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Sur la vidéo, il a perdu beaucoup de sa superbe. Il n’est plus cette majesté qui montait cérémonieusement, une kalachnikov à la main et enveloppé d’un magnifique thob (manteau traditionnel), les marches de la chaire de la vieille mosquée Al-Nouri de Mossoul, dans le nord de l’Irak, depuis laquelle il allait s’adresser au monde pour lui signifier que le califat était rétabli, qu’il en était l’incarnation et que tous les musulmans devaient lui « obéir ».
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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