Avec l’Italie, la crise de l’euro se rappelle au souvenir des dirigeants européens
La crise politique italienne est en train de se transformer en déroute financière. Le brouillard entretenu par la politique monétaire ultra-accommodante de la BCE se dissipe. La crise de l’euro, masquée pendant un temps, revient sur le devant de la scène. Les responsables européens se retrouvent face à l’échec de leur gestion accablante des dix dernières années.
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C’était la raison officielle avancée pour justifier son refus d’agréer le choix de Giuseppe Conte comme ministre des finances : la nomination de Paolo Savona à ces fonctions risquait « d’alarmer les marchés et les investisseurs, italiens et étrangers », avait assuré dimanche le président italien Sergio Mattarella. Cette mise à l’écart de la coalition gouvernementale formée entre la Ligue et le Mouvement Cinq Étoiles avait reçu le soutien explicite d’Emmanuel Macron, saluant « le sens des responsabilités » du président italien et en coulisse celui d’Angela Merkel et Jean-Claude Juncker. Si la manœuvre avait pour but de rassurer les marchés, c’est raté. La nomination de Carlo Cottarelli, ancien responsable du FMI, comme premier ministre, est en train de tourner à la déroute sur les marchés financiers.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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