Au Venezuela, «ceux qui doivent décider, ce sont les citoyens»
Víctor Alvarez, ancien ministre d'Hugo Chavez, voit dans le référendum révocatoire l'unique solution pour sortir de la crise que traverse le pays. Selon lui, « l'obstination » de Maduro « à s'accrocher au pouvoir peut déboucher sur des bouleversements sociaux ». Entretien.
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De notre envoyé spécial à Caracas (Venezuela). - Les portes de sortie de la crise politique et économique qui secoue le Venezuela se referment les unes après les autres. Chaque déclaration du gouvernement chaviste, chaque prise de parole de l'opposition ravive les braises encore brûlantes du conflit. Dernier épisode du bras de fer : la marche de l'opposition qui a eu lieu mercredi 25 mai. L'opposant Henrique Capriles maintient la manifestation, alors que la seconde cour des contentieux administratifs a interdit les rassemblements aux abords du Conseil national électoral (CNE). Le gouverneur de l'État de Miranda compte faire une nouvelle fois pression sur ce conseil pour qu'il accélère la validation des signatures qui permettraient de « solliciter » un référendum révocatoire à l'encontre du président socialiste en place, Nicolas Maduro.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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