Douze ans après la mise en place des réformes « Hartz », l’économie allemande compte une proportion croissante d’emplois à temps partiel et sous-payés. Reportage à Bochum, dans la Ruhr, où la désindustrialisation se conjugue à la dérégulation.
Une des justifications principales des « réformes structurelles » est leur succès dans l’Allemagne du début des années 2000. Or bon nombre d’études confirment désormais que ces réformes portées par Gerhard Schröder ne sont pas à l’origine du « miracle économique allemand », déconstruisant un des mythes favoris des dirigeants français et européens.
Entre moins 8 et moins 14 millions d’habitants d’ici à 2060. Quel que soit le scénario choisi par les démographes, la population allemande est destinée à baisser, inexorablement. Reportage dans un pays vieillissant, où la natalité reste faible malgré des mesures innovantes mises en place ces dernières années.
Après la vague qui a vu arriver environ un million d’exilés en 2015, l’Allemagne est confrontée à la question de leur intégration sur le marché du travail. Malgré leur volonté et leur esprit d’entreprise, les intéressés font face à un obstacle de taille : la barrière de la langue. Reportage à Berlin.
Martin Schulz a défendu, dimanche à Dortmund, le programme électoral du Parti social-démocrate, centré sur le rétablissement de la « justice sociale ». Désormais en ordre de bataille, le SPD et son candidat vont devoir se lancer à la poursuite d’Angela Merkel. Mais le courant passe mal entre Schulz et les électeurs.
En 2000, Angela Merkel sauvait la CDU, noyée dans le « scandale des caisses noires », en « tuant » son père politique Helmut Kohl. À la mort de ce dernier, la chancelière doit encore prouver qu’elle est digne de l’héritage européen, pas forcément solide, que lui a laissé le chancelier de la réunification allemande.
Un programme électoral résolument social, mais des divisions stratégiques face au parti social-démocrate et aux écologistes, telle est l’image brouillée que renvoie le programme adopté par Die Linke lors de son congrès ce week-end près de Hanovre.
Les sociaux-démocrates ont connu dimanche en Rhénanie du Nord-Westphalie, le plus gros Land du pays, leur troisième défaite consécutive. Un signe de mauvais augure avant les législatives du 24 septembre, qui verront Angela Merkel briguer un quatrième mandat.