Face à ce qu’il définit comme « une guerre européenne », le philosophe imagine ce qui pourrait faire reculer Poutine : l’aide à la résistance du peuple ukrainien, mais aussi au peuple russe dissident – seul moyen d’éviter une « reconstitution des blocs ».
En vertu d’une dialectique non envisagée par le maître du Kremlin, son agression criminelle à l’encontre de l’Ukraine façonne l’Europe au lieu de la détruire. Et les événements donnent raison à certaines intuitions géopolitiques de Charles de Gaulle.
L’invasion russe en Ukraine a convaincu l’UE de participer, pour la première fois de son histoire, à l’achat et la livraison d’armes létales, entre autres annonces spectaculaires. Quid de la légalité, mais aussi de la légitimité de ce tournant manifeste ?
Mediapart a visionné l’intégralité de la série dans laquelle Volodymyr Zelensky a incarné, de 2016 à 2019, un président « ordinaire ». Cette fiction, qu’il a contribué à écrire, éclaire sa stratégie de communication de guerre.
La décision du chef du Kremlin a surpris, en Russie même, les meilleurs spécialistes et jusque dans les rangs du pouvoir, où le ministre de la défense, Sergueï Choïgou, et l’ancien patron du FSB, Nikolaï Patrouchev, ont pris le pas sur le ministre des affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
L’invasion de l’Ukraine oblige à prendre la mesure de la menace inédite que représente le nouvel impérialisme russe. Elle exige un sursaut de solidarité internationale pour défendre et aider le peuple ukrainien qui lui résiste.
Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, l’ONG Amnesty International documente l’escalade des violations du droit humanitaire et des droits humains, y compris la mort de civils résultant d’attaques aveugles contre des zones et des infrastructures civiles. Entretien avec sa secrétaire générale, Agnès Callamard.
Alors que des médias spéculent sur la présence de combattants bélarusses en Ukraine, entretien avec le politologue Yauheni Kryzhanouski, qui revient sur la manière dont le Bélarus s’est érigé en base arrière du conflit au service des Russes.
L’offensive russe lancée aux premières heures du jeudi 24 février s’inscrit dans une longue progression du pouvoir poutinien en Ukraine. Elle a commencé il y a précisément huit ans, avec l’annexion de la stratégique péninsule de Crimée.
Pour expliquer la décision de Vladimir Poutine de déclarer la guerre à l’Ukraine, certains optent pour la folie. D’autres pour une fuite en avant d’un dictateur en mal de popularité, désireux de rassembler la Russie derrière lui. L’une des meilleures expertes pour répondre à ces questions est Gulnaz Sharafutdinova, autrice d’un livre référence sur le pouvoir poutinien. Entretien.
Liubov Tsybulska, chercheuse ukrainienne spécialisée en communication, conseillère du ministère de la défense ukrainien, exhorte l’Ouest à prendre la mesure de ce qui se joue dans son pays, en dépit des euphémismes du Kremlin.
Le philosophe ukrainien Constantin Sigov observe la détermination de la société civile à résister à l’invasion russe. Mais face à Poutine, il alerte sur un risque d’embrasement global.
L’attaque de grande ampleur menée par les troupes russes en Ukraine, ce jeudi 24 février, nous fait basculer dans un autre monde. Les réactions des gouvernements ukrainien, occidentaux et chinois, mais également du peuple russe, détermineront lequel exactement.