Sauf surprise, le milliardaire sera le candidat du camp républicain pour l’élection présidentielle. Machiste, raciste, ultraconservateur mais aussi pragmatique et libéral... Toutes nos enquêtes.
Où Donald Trump puise-t-il ses idées ? Du côté de la « nouvelle droite » américaine, l’alt-right, populiste, chauvine, qui s’appuie à la fois sur les petites classes moyennes blanches – dans une opposition aux élites mondialisées et à l’establishment républicain –, sur des intellectuels actifs et sur une armée de geeks racistes et sexistes. Mediapart propose la lecture d'un article du dernier numéro de la Revue du Crieur.
Elections américaines, la dernière ligne droite (1/10)
Et si le match Trump-Clinton ne se terminait pas mardi, mais se poursuivait dans les années à venir ? C’est une possibilité bien réelle. Télé ou parti politique, le potentiel de nuisance du candidat républicain est fait pour durer.
Elections américaines, la dernière ligne droite (6/10)
La sociologue de l’université de Berkeley Arlie Russell Hochschild a passé cinq ans à enquêter sur une région conservatrice de Louisiane, pour comprendre le phénomène Tea Party. Une région où les autorités locales se sont effacées au profit des grandes entreprises pétrochimiques, où la pauvreté a explosé, où le sentiment d’abandon s’est installé et où Donald Trump a triomphé.
Donald Trump est en forte baisse dans les sondages, mais il est toujours soutenu par une base militante loyale et motivée. Son parti ne sait plus quelle stratégie adopter : le soutenir ou s’en éloigner ? Les républicains sont perdus…
Donald Trump maîtrise les lois de la téléréalité où la transgression est érigée en règle. La publication de ses propos orduriers sur les femmes le place cependant en mauvaise posture désormais. Donald Trump est la métaphore qui éclaire notre désarroi politique, comme une apparition fantomatique de ce qui travaille la société américaine et les sociétés occidentales.
Retour sur les conséquences de l’enquête publiée ce week-end par le New York Times révélant des montages fiscaux qui auraient permis à Donald Trump de ne pas payer l’impôt fédéral sur le revenu pendant plusieurs années.
Le deuxième débat entre le candidat républicain et Hillary Clinton se tenait dimanche soir, à Saint Louis, Missouri, après un week-end marqué par la publication d’une vidéo catastrophique pour Donald Trump, y tenant des propos sexistes et vulgaires. Trump n’a pu s’empêcher d’attaquer sa rivale plutôt que de détailler son programme. De quoi réjouir sa base électorale mais peut-être pas beaucoup plus.
C’est un premier débat présidentiel sans grande surprise qui s’est déroulé lundi 26 entre le républicain Donald Trump et la démocrate Hillary Clinton. L’un égrenant les thèmes de campagne ayant fait son succès auprès de la base républicaine, l’autre détaillant des propositions sérieuses en espérant séduire les indécis.
Après des semaines de polémiques, le candidat républicain a remanié son équipe de campagne et s’entoure de personnages médiatiques extrémistes. Le spin doctor Paul Manafort, a dû démissionner vendredi, après la révélation de juteux et troubles contrats en Ukraine.
L’élu républicain est aujourd’hui face à un dilemme : que faire pour assurer ses arrières, soutenir ou ne pas soutenir Donald Trump ? Alors que l’élection présidentielle approche et que le candidat ne montre aucun signe d’assagissement, un certain nombre d’entre eux choisissent la fuite. Quitte à déplaire à la base militante du parti, toujours aussi mobilisée derrière Trump.
Donald Trump a remporté mardi soir la primaire de l'Indiana, poussant son plus proche rival, le sénateur du Texas Ted Cruz, à jeter l'éponge et scellant quasiment sa victoire dans la course à l'investiture républicaine. Côté démocrate, Bernie Sanders s'est imposé face à Hillary Clinton.
Pour comprendre un tant soit peu Donald Trump et son succès dans trois des quatre premières primaires américaines, il faut partir dans plusieurs directions à la fois, et notamment s'intéresser aux discours du candidat. Non pas pour en vérifier la cohérence, mais afin d'examiner l'attirance de la base électorale républicaine pour cette figure iconoclaste.
Cinq États ont voté le 15 mars pour les élections primaires américaines, confirmant le statut de favorite d’Hillary Clinton dans le camp démocrate et l’avance de Donald Trump dans le camp républicain, pourtant de plus en plus désordonné.
Les résultats du « Super Mardi » dans les primaires américaines sont sans ambiguïté : personne ne semble en mesure d'arrêter l'ogre Trump malgré l'inquiétude des hiérarques conservateurs. Clinton continue de creuser l'écart avec Sanders, qui peine à convaincre l'électorat populaire et issu des « minorités ».
Donald Trump et Hillary Clinton sortent vainqueurs des élections primaires new-yorkaises qui se sont tenues le 20 avril. Dans le camp républicain, le climat est de plus en plus hostile entre les factions Trump et Cruz, avec quasiment aucune perspective de réconciliation. Chez les démocrates, la question du futur de Bernie Sanders et de l’union avec le camp Clinton se pose plus ouvertement.