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Réfugiés : la droite est prise à son propre piège

Depuis la parution des photos de l'enfant syrien, la droite française se heurte à ses propres contradictions. Engoncé dans ses positionnements électoraux et sa quête des électeurs FN, le parti de Nicolas Sarkozy peine à trouver un équilibre. Et sombre, une fois de plus, dans le grand n'importe quoi.

Ellen Salvi

Insoutenable. Ils n’ont plus que ce mot à la bouche. Depuis la parution des photos d’Aylan Kurdi, un enfant syrien de trois ans retrouvé mort sur une plage turque, une partie de la droite française crie son indignation face à l’horreur. Samedi 5 septembre, les ténors de LR (ex-UMP) se retrouveront à La Baule (Loire-Atlantique) pour une rentrée politique commune. François Fillon, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy y prendront tous trois la parole. L’occasion pour eux de s’exprimer sur la crise des migrants, sujet qu’ils se sont pour l’heure contentés de survoler, multipliant amalgames, contresens et déclarations hasardeuses.

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