Le travail du dimanche passé au détecteur d’embrouilles
L'Assemblée nationale a terminé, vendredi 10 juillet, d'examiner le texte sur l'extension du travail dominical. Il devrait être solennellement voté, sauf coup de théâtre, mercredi 15 juillet, avant d'aller au Sénat. Là-bas, le travail de décryptage de la proposition de loi et de ses conséquences pour les salariés devrait se poursuivre. Car on n'y voit toujours pas clair. Vendredi, Xavier Darcos, ministre du travail, s'est encore livré à un exercice d'enfumage, laissant entendre que le volontariat et le doublement du salaire seraient la règle.
AA 20h23, pile, les députés socialistes se sont tus. La «guillotine» (comme ils disent) est tombée dans l'hémicycle, en application du nouveau règlement de l'Assemblée et de son dispositif de «temps programmé» – une première. Après quatre jours de débats sur le travail dominical, les bancs PS avaient épuisé leur quota de parole autorisé (19 heures et 50 minutes, sur les 50 heures allouées à l'ensemble des groupes politiques).