Loi immigration : la course aux droites extrêmes Parti pris

Immigration : la défaite des irresponsables

Pris de court par la motion de rejet adoptée à l’Assemblée, les macronistes crient au « déni de démocratie » et dénoncent les « politicailleries » des oppositions. Un argumentaire pour le moins osé, venant d’un pouvoir qui n’a cessé de passer en force et de manœuvrer en coulisses, y compris avec la droite la plus extrême.

Ellen Salvi

Les mêmes éléments de langage sont répétés par les macronistes depuis vingt-quatre heures. À les entendre, la motion de rejet du projet de loi sur l’immigration, adoptée lundi à l’Assemblée nationale, serait un « déni de démocratie » (Maud Bregeon, députée Renaissance), une « alliance dingue » destinée à « se payer le gouvernement [...] sur le dos des Français » (Sylvain Maillard, président du groupe Renaissance à l’Assemblée), « rien de plus qu’un coup politique » (Agnès Firmin-Le Bodo, ministre déléguée aux professions de santé).

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