Au pied de la cathédrale de Strasbourg, un accueil mitigé pour Emmanuel Macron
Lors de son premier meeting d’entre-deux-tours, le président sortant a envoyé des clins d’œil appuyés à l’électorat de gauche et écologiste et brandi la Hongrie en repoussoir de l’extrême droite. Dans la petite foule, un premier cercle de soutiens, mais aussi des curieux et des opposants venus crier leur colère.
Danae Corte,
Jean-François Gérard
et Thibault Vetter (Rue89 Strasbourg)
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StrasbourgStrasbourg (Bas-Rhin).– Emmanuel Macron a choisi Strasbourg, mardi 12 avril, pour conclure sa deuxième journée de campagne après le premier tour. Dans la capitale européenne, il a recueilli 30 % des voix, un peu plus qu’en 2017, tout en étant doublé par Jean-Luc Mélenchon. Sans grande originalité, il est venu parler d’Europe, mais aussi tenter de convaincre un électorat de gauche qui hésite à refaire « barrage » à Marine Le Pen. Loin d’une démonstration de force, l’exercice a été compliqué, malgré la présence de soutiens.