Europe

Le gouvernement tarde à régler le micmac des deux eurodéputés fantômes

Dans la foulée de l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, au 1er décembre, la France va récupérer deux sièges de plus au Parlement de Strasbourg. Mais cinq mois après les élections européennes, le gouvernement n'a toujours pas annoncé comment il «sélectionnerait» les «heureux gagnants». En coulisse, il travaille sur les divers scénarios disponibles et leurs conséquences politiques. «Il va décider dans la plus grande opacité. On n'a jamais vu ça dans une démocratie normalement constituée!», dénonce la socialiste Cécile Jonathan, ancienne candidate dans le Centre, qui peut encore prétendre à l'une des deux places.

Mathilde Mathieu

On connaît depuis jeudi le visage du président du Conseil européen, mais toujours pas celui des deux eurodéputés «fantômes» que la France doit envoyer prochainement au Parlement de Strasbourg – où elle hérite de deux sièges «bonus» grâce au traité de Lisbonne (en vigueur au 1er décembre).

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