Élysée et gouvernement Parti pris

Macron, la foule et la faute

En employant le mot « foule », pour lui dénier toute légitimité, Macron transpire un imaginaire forgé dans l’entre-soi bourgeois et inégalitaire du XIXe siècle, qui pourrait encore se manifester dans son entretien télévisé de ce jour.

Joseph Confavreux

Il y avait la foule sentimentale chantée par Souchon, il y aurait désormais la foule sans légitimité dixit Macron. L’usage de ce terme de « foule », pour désigner celles et ceux qui contestent dans la rue son passage en force à l’Assemblée, va plus loin que la tension entre légalité et légitimité qui se situe au cœur de la crise politique actuelle.

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