Extrême droite

Sous la pression de l’extrême droite, l’Assemblée adopte la loi sur les ingérences étrangères

Poussés par un Rassemblement national trop heureux de faire oublier les accusations de collusion avec la Russie, les députés ont voté un texte qui expérimente notamment la surveillance algorithmique élargie aux questions d’ingérence étrangère. Seuls les élus insoumis ont voté contre.

Manuel Magrez

À longueur de séance et alors que les débats s’étirent, le député Rassemblement national (RN) Jean-Philippe Tanguy répète dès qu’il le peut qu’il s’agit là d’un « tout petit texte » pour un grand enjeu. Cette remarque a résonné dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale dès lors que la parole a été donnée au groupe d’extrême droite. « La montagne a accouché d’une souris », a expliqué l’élu, face à un texte de loi qu’il juge insuffisant.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter