Politique

Face aux violences policières, les macronistes entre déni et tétanie

Après les violences perpétrées par les forces de l’ordre dans les manifestations contre la réforme des retraites et à Sainte-Soline, les élus de la majorité présidentielle refusent d’interroger la pratique globale du maintien de l’ordre et se bornent à « rendre hommage » à la police.

Pauline Graulle et Ilyes Ramdani

Des téléphones qui sonnent dans le vide, des comptes Twitter tout à coup silencieux, de rares élus qui acceptent de répondre sous couvert de l’anonymat ou préfèrent passer leur tour… À l’instar de l’ancienne magistrate Laurence Vichnievsky, devenue députée MoDem, qui, « prise par d’autres problématiques », ne souhaite pas « pour l’instant » s’exprimer sur le sujet. À l’agenda du camp présidentiel, c’est peu dire que le sujet des violences policières figure en queue de peloton.

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