Le triomphe de Fabien Roussel lors du 39e congrès signe aussi le retour d’expressions que les communistes avaient remisées dans les placards de l’histoire, comme celle d’« étape socialiste ». Un retour en arrière qui inquiète ce qui reste d’opposants.
La cheffe du gouvernement a fait entendre vendredi des divergences stratégiques avec Emmanuel Macron, suscitant la colère de l’Élysée. Au-delà du coup de poker politique d’une première ministre en sursis, ses propos sonnent comme un révélateur alarmant de l’isolement du chef de l’État.
Le succès de ChatGPT, robot d’intelligence artificielle « générative », a lancé un nouveau récit techno-solutionniste. La réalité est néanmoins beaucoup plus complexe.
Les propos de Gérald Darmanin devant la commission des lois du Sénat, laissant entendre que les subventions de la Ligue des droits de l’homme pourraient être supprimées, s’inscrivent dans une offensive plus globale du gouvernement visant à mettre au pas les associations contestant sa politique.
Pour les opposants à Olivier Faure, la victoire de la socialiste dissidente Martine Froger serait le signe d’un « plafond de verre » de la gauche mélenchoniste. Le raisonnement ne résiste pas à l’épreuve des faits, mais il alimente un débat stratégique, que la gauche devra trancher.
Aidé par certains médias, le parti d’extrême droite tente d’apparaître comme le grand gagnant de la séquence politique. Un discours performatif bien loin de l’évidence.
Les plaintes pour viols et violences gynécologiques visant la secrétaire d’État Chrysoula Zacharopoulou ont été classées sans suite, a-t-on appris ce mardi. Les plaignantes ont décrit des examens gynécologiques réalisés sans consentement et avec violences. Les gynécologues rejettent le terme de « viol » en cas d’examen gynécologique.
Après son report décidé fin mars, l’idée de plusieurs textes, de propositions de loi venant des parlementaires ou de décrets a émergé, laissant craindre aux associations et à l’opposition un manque de transparence.
Les slogans brandis par l’extrême droite dans ses batailles locales contre l’accueil de réfugiés ont révélé la vitalité de la vieille grammaire antisémite française. Celle-ci constitue l’un des ferments de la théorie du « grand remplacement », à côté de la négrophobie et de l’islamophobie, expressions racistes plus immédiatement visibles.
La députée insoumise sortante, Bénédicte Taurine, a subi un camouflet face à la socialiste dissidente Martine Froger. Le coup est rude pour les partisans de l’union de la gauche sous sa forme actuelle, et pour Olivier Faure en particulier.