La première phase du débat parlementaire sur la réforme des retraites a donné lieu à de vives tensions, très commentées. D’autres font moins de bruit : les propos et attitudes misogynes qui pourrissent le quotidien de femmes députées.
En moins d’un an, la population russe a été précipitée dans un autre monde, fait d’une propagande aux relents fascistes et d’une machine répressive sans précédent. Pour autant, le soutien présenté comme massif au régime Poutine et à la guerre contre l’Ukraine est une illusion d’optique.
Depuis la hausse des taux, les banques centrales perdent des milliards. En cause : les intérêts gigantesques versés aux banques commerciales, exemptées de tout effort dans la lutte contre l’inflation. Au service de qui sont les banques centrales ?
Le président russe a annoncé que son pays suspendait sa participation au traité bilatéral limitant les arsenaux des États-Unis et de la Russie. L’annonce ne signifie pas que Moscou s’apprête à mener une frappe nucléaire, mais fait craindre une nouvelle course aux armements.
Contrairement aux attentes des Occidentaux, l’économie russe a réussi à faire face au choc de la première année de guerre grâce à un excédent courant gigantesque. Désormais, la question centrale est celle de sa militarisation complète.
Depuis la prestation de Rihanna lors de la mi-temps du Super Bowl, un vieux réflexe a surgi : comparer la Barbadienne à une autre chanteuse noire, Beyoncé. Derrière ce procédé de mise en rivalité de deux femmes se cachent du sexisme et du racisme, analysent plusieurs spécialistes interrogés par Mediapart.
En un an, le conflit provoqué par la Russie a redessiné de fond en comble les routes et les marchés énergétiques. Les États-Unis ont remplacé la Russie comme premier fournisseur de gaz en Europe. Le pétrole russe coule désormais vers l’Asie. Deux blocs mondiaux se font face.
Sur les plateaux des grandes radios et télévisions, des ministres ont été sévèrement secoués par les journalistes pour avoir menti sur la pension minimale de retraite à 1 200 euros. Sur les sujets économiques, on n’était plus habitués à pareille rébellion. Mais cela s’explique.
Sous l’impulsion d’Insoumis souvent novices, le débat sur les retraites vire parfois au happening dans l’hémicycle. Un mélange de stratégie et de culture politique qui gêne leurs partenaires de gauche et dont la majorité tente de tirer profit.
L’opposition a eu beau se féliciter de la mise en minorité de l’exécutif sur la création d’un index senior, l’événement est surtout le fait d’un coup tactique des élus Les Républicains. Et ne présage rien quant à la suite de l’examen du texte réformant les retraites.