Le rapport sur l’influence des Frères musulmans en France, dont la version définitive vient d’être publiée, est loin d’être aussi alarmiste que ce qu’a tenté de faire croire Bruno Retailleau. Les chiffres, mis en perspective, montrent en réalité un repli de leur influence.
Hommes mis en cause pour violences sexuelles écartés, femmes réalisatrices mises à l’honneur et histoires d’amour lesbiennes à foison : un vent nouveau a soufflé sur la Croisette cette année. Un virage salvateur mais aussi opportuniste, de la part d’un délégué général, Thierry Frémaux, détracteur notoire du mouvement #MeToo.
De la faillite de Mediapro au pacte faustien avec le fonds CVC, le football professionnel français s’est totalement fourvoyé en quelques années, aveuglé par sa folie des grandeurs et miné par un modèle économique bancal.
Comme Nelson Amenya, réfugié en France après avoir dénoncé un scandale à 2 milliards de dollars, de nombreux lanceurs d’alerte kényans sont menacés. Faute de loi qui les protège, ils préfèrent souvent l’exil.
Les sommités du monde économique se plaignent de devoir répondre aux convocations des parlementaires dans le cadre des commissions d’enquête qui se multiplient. Preuve qu’ils font peu de cas des institutions démocratiques.
Selon plusieurs chercheurs, le néolibéralisme a fait place à un ordre « géoéconomique » où l’économie est mise au service de la volonté de domination des États. Cette vision permet de comprendre certaines évolutions de notre époque, malgré quelques raccourcis.
Le député auvergnat a été largement balayé par Bruno Retailleau lors du congrès du parti Les Républicains. Cette défaite retarde encore les ambitions présidentielles de celui qui avait pourtant tout fait pour accentuer sa droitisation. Elle signe aussi sa perte d’influence locale.
Dix-sept des États membres ont demandé à la Commission européenne de réviser l’accord d’association avec Israël, en raison de son non-respect des droits humains. Entré en vigueur en 2000, cet accord donne à Israël le statut le plus favorable pour un pays non membre de l’Union.
Le coup de téléphone entre Vladimir Poutine et Donald Trump ainsi que la tournée de ce dernier au Proche-Orient permettent de mieux comprendre les ressorts de sa diplomatie. Washington ne peut plus se permettre d’être le « gendarme du monde », et la priorité est la rivalité avec Pékin.
Pour ne pas perdre le soutien international, le premier ministre Benyamin Nétanyahou annonce parallèlement une reprise minimale de l’aide humanitaire dans l’enclave assiégée et affamée. Son objectif reste la réoccupation de Gaza et le nettoyage ethnique. Le Canada, la France et le Royaume-Uni disent lundi soir s’opposer « fermement à l’extension des opérations militaires israéliennes à Gaza ».