Le « travail sur les idées » est devenu l’un des engagements les plus répandus des directions partisanes. Les multiples crises, et l’activisme de formations comme La France insoumise, incitent à des efforts en la matière. Mais des freins persistent.
Les droits douaniers états-uniens, annoncés le 2 avril, frappent tous les pays bien plus fortement que prévu. Loin de relancer le protectionnisme, cette politique est l’affirmation d’un impérialisme : chaque pays est sommé de négocier le prix et le poids de ses chaînes à l’égard des États-Unis.
Les mesures douanières annoncées mercredi 2 avril par Donald Trump imposent une réorganisation internationale dont les États-Unis, qui ont maltraité leurs alliés, ne sont pas certains de sortir gagnants. L’Union européenne, comme la Chine, doit repenser sa place dans le commerce mondial.
Après la condamnation de Marine Le Pen, qui pourrait produire une crise de leadership à l’extrême droite, des militants, chercheurs et responsables politiques veulent mettre à l’ordre du jour les modalités d’une candidature commune à gauche pour 2027. Mais le calendrier électoral et les divergences entre le PS et LFI gèlent encore ces initiatives.
Israël n’a pas seulement brisé le cessez-le-feu le 17 mars. Son gouvernement et son armée ont aussi lancé une offensive encore plus meurtrière que celles qui ont précédé la trêve. Son objectif, aujourd’hui affiché, est de saisir une partie plus grande du territoire et de faire partir les Gazaouis.
Les défaillances d’entreprises qui se sont produites en cascade en 2024 vont continuer à faire sentir leurs effets sur l’emploi en 2025. D’autant qu’elles risquent de se maintenir à un niveau élevé.
L’accord signé début mars reste à être mis en œuvre, alors que le nouveau gouvernement syrien apparaît affaibli et encore impuissant à affirmer son autorité sur le pays. L’ombre portée de la Turquie et la présence de groupes djihadistes favorables à Ankara n’y aident pas.
La roupie indonésienne a approché son plus bas niveau depuis la crise de 1998. Le signe d’une tension entre les premières mesures du président Prabowo Subianto et les marchés. Le nouveau président répond par un durcissement autoritaire.
La patronne du Rassemblement national risque d’être privée de candidature à la présidentielle, même en cas d’appel. Mais la mise à exécution immédiate des jugements de première instance touche en réalité des dizaines de milliers de condamnés chaque année.
Sous couvert de faciliter la vie des entreprises, le projet de loi de simplification discuté à l’Assemblée nationale prône la dérégulation et l’affaiblissement de la démocratie locale. Avec des conséquences écologiques et sociales certaines, dénoncent les députés de gauche.