En décembre 1994, l’Ukraine, troisième puissance nucléaire mondiale, décide de transférer à Moscou l’armement nucléaire soviétique en sa possession, sous l’égide des États-Unis et de la Grande-Bretagne. Une décision qu’elle regrette amèrement.
Après avoir confirmé les sanctions douanières contre le Mexique et le Canada, Donald Trump vise désormais l’Union européenne. Des droits douaniers pourraient être imposés très rapidement. Tous les pays qui s’opposent à ses vues sont menacés. Au risque de saper les piliers sur lesquels s’appuyait la domination américaine mondiale.
En commission mixte paritaire, quatorze parlementaires des deux chambres ont adopté le budget sans modifier les grands équilibres austéritaires votés la semaine précédente au Sénat. À gauche, le Parti socialiste a certes obtenu quelques concessions, mais peu significatives.
Le ministère de la santé du Hamas et l’ONU estiment à plus de 47 000 morts le bilan de la guerre à Gaza. Mais selon une étude publiée dans « The Lancet », le véritable bilan est plus proche des 70 000 morts. Et il pourrait s’alourdir avec le retour au pouvoir de Trump.
Que vont devenir les activités de l’Unrwa, l’agence onusienne d’assistance aux réfugiés palestiniens, dans les territoires palestiniens ? Personne n’a la réponse, alors que deux lois bannissant l’agence onusienne, votées par la Knesset il y a trois mois, entrent en vigueur jeudi 30 janvier.
Environ 24 milliards d’euros de coupes dans les dépenses publiques : telle est la copie du budget 2025 rendue par le Sénat et qui sera proposée en commission mixte paritaire jeudi 30 janvier. La note finale s’annonce très salée.
Malgré la chute du régime de Bachar al-Assad, la région kurde d’Afrin reste occupée par des milices proturques, qui tyrannisent ses habitants, victimes de crimes et d’abus quasi quotidiens.
Ce qui s’est joué lors de ce sommet de Davos, c’est le soutien de ces élites mondiales, jusqu’alors adeptes de la mondialisation heureuse, à la contre-révolution illibérale lancée par Donald Trump. Toutes souscrivent à ce capitalisme de prédation et à la violence sociale et politique qu’il implique.
Alors que le cessez-le-feu dans la bande de Gaza est en vigueur depuis le 19 janvier et qu’un nouvel échange de prisonniers et d’otages a eu lieu ce samedi 25 janvier, les partisans de l’annexion de la Cisjordanie se font plus bruyants et plus violents que jamais en Israël. En témoignent les attaques de ces derniers jours dans le nord du territoire palestinien.
Le ministre de l’intérieur a envoyé jeudi aux préfets de nouvelles orientations en matière de régularisation des sans-papiers, au prétexte qu’il ne s’agirait pas d’une « voie normale d’immigration ». Or, celles-ci se faisaient déjà au compte-goutte.