Pour la deuxième journée consécutive, le premier ministre a été interpellé à l’Assemblée nationale sur ses silences face aux violences au sein de l’établissement catholique. François Bayrou a maintenu sa position, au milieu des appels à la démission.
Olivier Faure estime que le débat sur l’identité nationale voulu par François Bayrou n’est « pas tabou ». Dans un contexte où l’extrême droite est autrement plus forte qu’en 2009, l’opportunité de s’engager sur ce terrain est mise en question dans ses propres rangs.
Il y a deux ans, le chancelier Olaf Scholz promettait un « changement d’époque » en matière de défense et de diplomatie. S’il faut reconnaître des réalisations incontestables, la stratégie reste modeste, précaire et contradictoire, mettant à l’épreuve l’identité de son parti social-démocrate.
Logement, travail, écologie, industrie… Le projet de loi de finances pour 2025, adopté définitivement le 6 février, propose de multiples coupes dans le budget de l’État. Elles auront des impacts néfastes sur l’économie, à court et à long terme. Mediapart a recensé les plus délétères.
Les députés doivent examiner mercredi une proposition de loi qui prétend « restaurer l’autorité de la justice à l’égard des mineurs ». Mediapart donne la parole à des acteurs judiciaires que cette réforme ne convainc pas. Au mieux, ils la jugent inutile. Au pire, dangereuse.
Le parti bavarois, frère de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), tente de peser sur la politique fédérale en menant une campagne ultradroitière dirigée contre les Verts. Un jeu stratégique dangereux.
Portés par les ministres de l’intérieur et de la justice, les appels à un référendum sur l’immigration légitiment le projet de « révolution nationale » de l’extrême droite qui entend instaurer une xénophobie d’État, par cette même voie.
La croissance espagnole fait rêver une partie de la gauche européenne qui croit voir dans l’action de Pedro Sánchez un modèle. Mais c’est passer un peu rapidement sur les particularités de la situation économique du pays.
Les trois pays ont lancé des réformes pour remettre la main sur les ressources de leur sous-sol. Ils n’ont pas hésité à engager des bras de fer avec de puissantes compagnies étrangères, dont certaines refusent de se plier aux nouvelles règles. Le Sénégal pourrait les suivre.
Le parti Les Républicains avait déposé une proposition de loi pour durcir les conditions d’accès à la nationalité sur l’île. Elle a été adoptée par les députés jeudi 6 février et rendue encore plus stricte, alors qu’elle n’aura sans doute aucun effet sur les mouvements migratoires.