Comme son prédécesseur, François Bayrou propose pour 2025 une baisse des dépenses publiques jamais vue. Il estime que la situation des comptes du pays ne lui donne pas d’autre choix. Ce qui n’est pas exact.
Pénuries de gaz et d’électricité, usines à l’arrêt, fermetures des écoles et des administrations, chute vertigineuse de la monnaie : la République islamique s’enfonce dans une crise sans précédent. Après sa débâcle en Syrie, Téhéran s’inquiète du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.
Des directeurs alertent sur l’ampleur du déficit de leurs établissements en 2024. Les causes en sont connues : des promesses non tenues du gouvernement sur la compensation des augmentations de salaire et de l’inflation, et la reprise d’une dette colossale de 30 milliards d’euros.
L’accord prévoit notamment la libération de 33 otages israéliens à partir de dimanche, en échange d’un millier de Palestiniens détenus par Israël. Donald Trump s’attribue le mérite. L’ONU appelle à lever les obstacles à l’aide humanitaire dans la bande de Gaza.
La déclaration de politique générale du premier ministre n’a rien résolu de l’ornière politique du moment. Toujours minoritaire, l’exécutif a refusé d’offrir au PS la suspension de la réforme des retraites qu’il réclamait. Au risque de dépendre, comme Michel Barnier avant lui, du bon vouloir de l’extrême droite.
Le récent raid israélien contre l’hôpital Kamal-Adwan, dans le nord du territoire palestinien, et l’arrestation de son directeur ont rappelé à quel point les structures de santé sont en danger, et combien sont visés les soignants. Mediapart s’est entretenu avec deux d’entre eux.
Le projet de loi de finances 2025 est de retour au Sénat cette semaine. Si le premier ministre tente une ouverture avec le Parti socialiste pour s’éviter la censure, il ne compte pas s’éloigner des équilibres du budget ultra-austéritaire présenté en 2024 par son prédécesseur.
Sans attendre la prise de pouvoir officielle de Donald Trump, les marchés financiers ont déjà engagé une vaste reconfiguration, en prévision de la politique qu’entend mener le futur président des États-Unis. Les répercussions sont mondiales. L’Europe est en première ligne.
Jadis seul expert tenant d’une ligne économique de gauche aux heures de grande écoute, « Oncle Bernard », tué en 2015 lors de l’attaque contre l’hebdomadaire satirique, n’a jamais été vraiment remplacé, de l’aveu même de ses potentiels successeurs.
Cours de langue, bourses d’études, événements culturels… Les « Maisons russes » sont devenues le principal instrument de la diplomatie culturelle du Kremlin et contribuent à implanter durablement Moscou sur le continent africain.