Fondé par et pour Emmanuel Macron, Renaissance est un parti personnel et « entrepreneurial » qui a pour défi de survivre à son créateur. Plusieurs changements de statuts l’entraînent vers un modèle plus classique, mais le chemin d’une véritable institutionnalisation reste cahoteux.
Même quand la corruption apparaît en géant dans des sondages dont le monde politico-journalistique est généralement friand, personne ne veut la regarder en face. Mediapart a donc épluché au jour le jour les affaires des dernières semaines. L’inventaire parle de lui-même.
Malgré la répression et la brutalité sans précédent des autorités, les manifestants sont plus déterminés que jamais à sauver leur pays de l’autoritarisme et du retour dans l’orbite russe.
Le pays asiatique est une des plus grandes réussites économiques des cinquante dernières années. Mais il doit désormais faire face à de nombreux défis et risque, comme d’autres démocraties, de basculer dans une forme d’instabilité.
La censure du gouvernement rend quasi impossible le vote d’un nouveau budget pour 2025 avant la fin de l’année. Une solution tient la corde : l’adoption d’une loi spéciale qui reproduirait le budget 2024, tout aussi désastreux que le projet de budget 2025 qui a coûté son poste à Michel Barnier.
En refusant obstinément de nommer à Matignon un premier ministre de gauche, le président se condamne a priori à enchaîner les motions de censure. Trois des quatre forces du Nouveau Front populaire appellent le camp présidentiel à se mettre autour de la table.
Le renversement du gouvernement Barnier place la France un peu plus sous la pression des marchés. Plus que la dégradation économique, c’est l’instabilité politique, née de la dissolution de juin, qui est sanctionnée par les investisseurs. La BCE se tient pour l’instant à distance de cette crise intérieure.
Alors que ses négociations avec le régime d’Assad étaient au point mort, Ankara est la grande gagnante de la chute de la ville d’Alep. Le régime d’Erdogan en profite pour lancer sa propre offensive contre les Kurdes dans le nord-ouest de la Syrie.
Le 28 novembre, Dakar et N’Djamena ont annoncé coup sur coup leur volonté de voir l’armée française plier bagage. Des décisions qui mettent à mal la reconfiguration élaborée à Paris depuis plusieurs mois, et le dispositif militaire hérité de la colonisation.
Avant même la censure du gouvernement Barnier, la possibilité refait surface ces derniers jours. Alors que les appels à la démission se multiplient, l’Élysée continue de balayer l’hypothèse… comme avant la dissolution de l’Assemblée nationale en juin.