La radicalisation de l’Alternative pour l’Allemagne l’a progressivement isolée au Parlement européen. Sa vision du monde, nationaliste et autoritaire, a renforcé son hostilité à l’Union européenne et sa proximité avec le régime de Poutine, comme avec les émissaires de Trump.
Contrairement à ce qu’affirme l’homme le plus riche du monde, sa mission gouvernementale est entourée d’opacité. Un mois après l’investiture de Donald Trump, ses sociétés semblent déjà en bénéficier.
La Russie a connu deux années de croissance soutenue grâce à la mise en place d’une économie de guerre. Mais elle doit désormais faire face au risque de surchauffe, et à sa spécialisation militaire.
Face au refus du bras droit d’Emmanuel Macron d’être auditionné par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale au sujet du dérapage des comptes publics, les députés brandissent la menace d’une procédure judiciaire.
Une proposition de loi portée par des députées écologistes et proposant un impôt minimum sur le patrimoine des ultrariches a été adoptée le 20 février à l’Assemblée nationale. Ce patrimoine, dont la valeur a bondi depuis dix ans en France, échappe largement à l’impôt.
En 1993, la tentative de révision de la loi Falloux est un moment politique fondateur pour François Bayrou, alors ministre de l’éducation nationale. C’est aussi la preuve de son activisme puissant et ancien en faveur de l’école privée catholique.
À la différence d’autres partis d’extrême droite européens, l’Alternative pour l’Allemagne n’a cessé de se radicaliser, malgré une présence accrue dans les institutions. La dynamique interne au parti s’appuie aussi sur les crises traversées par le pays depuis les années 2010.
La République fédérale a connu deux années successives de baisse de son PIB, un phénomène exceptionnel. Face à la crise, les réponses proposées par les partis pendant la campagne électorale oscillent entre le déni et les vieux réflexes néolibéraux.
Parmi toutes les déclarations fracassantes du président des États-Unis, celle sur l’avenir de la bande de Gaza, qu’il répète presque chaque jour, a secoué les opinions et les dirigeants de la planète entière. En réalité, le milliardaire mêle deux visions peu nouvelles.
Le parti d’extrême droite, fondé par des économistes de l’Ouest préoccupés par l’orthodoxie financière, réalise désormais ses meilleurs scores à l’Est, en exprimant un rejet violent de l’immigration et du multiculturalisme. Retour sur une montée en puissance.