Qui sera le premier ministre britannique? Aujourd'hui, seuls les liberals democrats ont la réponse. Après la démission programmée de Gordon Brown, ils vont bientôt faire connaître leur préférence. Une décision délicate.
Le plan d'urgence européen a provoqué l'euphorie des marchés. Mais de nombreuses incertitudes demeurent... Quant à la régulation, l'Europe a complètement oublié le sujet.
Le 22 avril, le journaliste camerounais Germain «Bibi» Ngota est mort en prison. Il est devenu le symbole d'une liberté de la presse en danger. Le phénomène touche toute l'Afrique ces dernières années, et ce n'est pas un hasard.
Prévisible, la débâcle financière de la Grèce a déclenché une nouvelle mise en accusation des agences de notation. Elle exploite la méconnaissance de ces instruments. Quant au projet d'une agence de notation européenne «indépendante», soudain agité par Michel Barnier, il est largement illusoire. Explications.
Les dettes souveraines grecques sont en train de devenir des subprime. Par contagion, les pays jugés vulnérables sont menacés; les banques se retrouvent en première ligne.
Pour la première fois depuis longtemps, les Britanniques ne savent pas qui sera leur premier ministre au lendemain de l'élection. Les choses se sont pourtant éclaircies aujourd'hui, dans un climat digne et paisible. Le conservateur David Cameron part favori. Il attend une réponse des libéraux-démocrates de Nick Clegg.
Le plan de l'Europe et du FMI pour sauver la Grèce n'a rien résolu. L'Espagne est à son tour prise dans les rets de la spéculation. Les marchés boursiers se sont effondrés, l'euro cote 1,30 dollar. Et les pays de la zone euro ne réagissent toujours pas.
Cette semaine, les conseillers du chef de l'Etat ont fait passer un message: Nicolas Sarkozy change de style, sous la pression des Français, et se présidentialise. Mais la communication élyséenne, en la matière, n'en est pas à son coup d'essai.