La facture de la crise financière mondiale ne se limite pas aux finances publiques dévastées, à la récession économique, aux millions d'emplois perdus. Elle traduit et accélère le basculement du centre de gravité de l'économie mondiale vers l'Asie. Bienvenue dans l'année du Tigre! Analyse.
Le pays le plus pauvre du Proche-Orient, instable depuis plusieurs décennies, est aujourd'hui pointé du doigt comme le nouveau foyer du terrorisme international. Même si le Yémen sert de base arrière à des branches d'Al-Qaida depuis dix ans, la menace est sans doute surévaluée.
Sale année pour Nicolas Sarkozy et vœux en conséquence. Fédérateur, sur la défensive, presque modeste, jeudi 31 décembre, le Président a essayé de tourner la page de 2009 en appelant à «l'unité» et à «la fraternité». Sans nier les difficultés, les «peines» et les «nouvelles souffrances», en annonçant que «les épreuves ne sont pas terminées», tout le propos a tourné autour de continuité. En 2010, l'action du gouvernement s'inscrira dans la lancée de ce qui a été préparé en 2009. Des vœux en forme de transition mais, au final, du sang et des larmes: réduction des dépenses courantes, réforme des retraites et des collectivités locales, nouvelle mouture de la taxe carbone... Nicolas Sarkozy persiste et signe.
Sacré bilan 2009 pour le Conseil constitutionnel: après avoir plombé le projet de loi Hadopi cet été, il a censuré, mardi 30 décembre, la taxe carbone, autre projet phare de l'exécutif. Présidée par Jean-Louis Debré, chiraquien historique, jamais séduit par Nicolas Sarkozy, l'institution agace à l'Elysée. Mais le chef de l'Etat a-t-il de vraies raisons de s'inquiéter?
L'année 2009 a montré que le gouvernement s'occupait de tout sauf du logement. Ce prétendu «chantier national prioritaire» est traité comme un sujet de second rang. Et quand il est abordé, ce n'est pas pour venir en aide à ceux qui en ont le plus besoin: les 10 millions de personnes mal logées ou en situation de fragilité. De l'avis de tous les spécialistes, il manque 900.000 logements aujourd'hui en France.
Ce 30 décembre, 101 salariés d'Olympia, dans l'Aube, vont recevoir leurs lettres de licenciement. La direction se dit acculée financièrement: elle doit payer 2,5 millions d'euros à des anciens salariés qui l'ont attaquée aux prud'hommes pour ne pas leur avoir proposé d'offre d'emploi... en Roumanie. Attaquer son patron s'il n'a pas respecté la procédure de licenciement, ça marche à tous les coups. Et ça peut rapporter gros.
Ils tombent quand personne n'y prête attention, Noël oblige. Pôleemploi a publié jeudi 24 décembre en début de soirée les chiffres du chômage pour lemois de novembre: +0,1% en novembre, soit 2,63 millions d'inscrits à l'ex-ANPE. Mauvais, ces chiffres sont pourtant largement sous-estimés. L'Insee vient, elle, de publier une série de données intéressantes, qui commence à dessiner la France de l'après-crise.
La question doit être posée au vu de ce qui se passe àdroite. Pourquoi Henri Guaino et Eric Besson s'obstinent-ils àalimenter l'incendie du débat sur l'identité nationale, contre les inquiétudesgrandissantes de ministres et de responsables UMP? L'objectif viserait,au-delà des régionales, à refonder l'UMP sur de nouvelles bases idéologiques enéliminant au passage quelques cadres encombrants. Un Grand Soir à droite avant2012? Analyse.
Tout semble avoir été dit sur le très vague accord de Copenhague.Pourtant, il reste bien des mystères à éclaircir pour comprendre ce qui s'est jouéle week-end dernier en conclusion de la conférence sur le climat, Cop 15. Passage en revue des questions importantes de Copenhague, et de leurs conséquences.
L'échec de la conférence de Copenhague n'est pas seulement une mauvaise nouvelle pour le climat. Il met à mal l'Onu et le multilatéralisme dans la diplomatie du climat, et ne fait rien pour réduire les inégalités entre pays émetteurs de CO2. Retour sur un échec.