...Tout va très bien, tout va très bien. C'est le discours qu'a tenu Bernadette Malgorn, présidente de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles, à Fadela Amara et Xavier Darcos, en présentant son rapport annuel. Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise: Oh un petit rien, une bêtise.
Contrairement à ce que disent bien des dirigeants européens,l'effort des Etats-Unis pour réduire leurs émissions de CO2 sera plus important que celui du vieux continent d'ici à 2020. L'objectif américain est une baisse de 17% de leurs émissions en 2020 par rapport à 2005, soit entre 3 et 4% de moins qu'en 1990. A première vue, c'est beaucoup moins que l'Europe. Sauf qu'à y regarder de plus près, l'effort américain sera plus important que celui des Européens. En effet, partie plus tôt, l'Union a déjà réalisé environ la moitié des réductions promises.
Cette fois, ça y est: la commission d'enquête sur les sondages financés par l'Elysée est écartée par l'UMP. Jeudi 26 novembre, Bernard Accoyer l'a déclarée irrecevable. L'histoire pourrait cependant rebondir lundi, le PS prévoyant de déposer une nouvelle demande, visant cette fois «les études d'opinion financées par des crédits publics votés par le Parlement». De toute façon, le président de l'Assemblée vient de signer jeudi l'acte de décès de toute la prétendue «modernisation» du Parlement. Analyse.
Christian Blanc présente son projet de loi sur le Grand Paris à l'Assemblée nationale. Face à des élus, souvent franciliens, qui défendent leur bout de gras et s'interrogent sur la cohérence du projet gouvernemental, le secrétaire d'Etat peine à se faire entendre: il n'a aucun élément précis à apporter sur le financement de son métro, et ne parvient pas à convaincre des élus inquiets à l'idée que les rénovations urgentes des infrastructures actuelles ne passent au second plan.
Le planélaboré par Jean-Louis Borloo pour sortir de l'impasse actuelledes négociations climatiques s'intitule «un projet pour le monde». Mais lereste du monde s'intéresse-t-il à la proposition française? A dix jours du début du sommet de Copenhague, Nicolas Sarkozy et son ministre se lancent dans une tournée mondiale, mais il n'est pas sûrque cela suffise pour que Paris entraîne la diplomatie climatique internationale.
Un scénario à la japonaise se profile pour l'économie: les milliards d'aide accordés par les gouvernements ont été captés par les banques à leur profit sans assurer le financement de l'économie réelle. Les banquiers centraux et les responsables multiplient les exhortations auprès des banquiers pour qu'ils changent d'attitude. Peut-on véritablement parier sur leur bon vouloir? Analyse.
Malgré sa défaite il y a un an, la démission de son poste de gouverneur de l'Alaska, et des projets très flous, l'ex-candidate à la vice-présidence des États-Unis continue d'être une personnalité incontournable de la politique américaine. Elle est aujourd'hui la figure emblématique du parti républicain et celle qui reflète les contradictions de la droite américaine. Mais pas sûr qu'elle puisse défaire Obama.
Retour sur la séquence mémorielle organisée par l'Élysée ce week-end: devine qui vient dormir au Panthéon ce soir? C'est tombé sur Albert Camus. La panthéonisation, apanage du président de la République, fut gérée jusqu'à présent en bon père de famille, même si François Mitterrand eut la main lourde. Mais avec la frénésie sarkozyenne, le transfert semble devenir la continuation du marketing politique...
Nicolas Sarkozy a déjeuné avec Ali Bongo ce vendredi 20 novembre. Une rencontre qui ne manque pas d'étonner voire de provoquer la colère des opposants gabonais. Ils y voient la preuve du soutien de la France au fils du défunt Omar Bongo, un héritier mal élu et contesté, au nom des intérêts économiques. Mediapart décrypte ce que signifie cette rencontre, après que les hérauts de la Françafrique ont marqué des points en France.
Cette semaine, François Fillon n'a pas eu besoin d'utiliser sa main gauche pour offrir la qualification à son équipe. Il aura été jour après jour l'artisan du déminage orchestré par son gouvernement à l'endroit des maires en colère. Le parti socialiste avait préparé sérieusement la bataille et avait choisi son champ: le congrès des maires de France. L'offensive a été déjouée mardi 17 novembre. Le repli des troupes du PS s'est opéré le lendemain. Et Nicolas Sarkozy, absent jusque-là, a pu réapparaître vendredi 20 novembre. Récit.