Longtemps, le second tour des élections fut présenté comme le «tourdécisif» avec cet adage gravé dans le marbre: aupremier tour on choisit, au second on élimine. Les récentes élections législatives partielles des Yvelines, où deux candidats UMP ontconservé le siège des sortants en dépit d'un contexte politiqueexécrable pour leur camp, vient de le contredire. La droite a compris que tout se jouait au premier tour. A méditer avant les régionales.
L'idée d'utiliser la torture pour faire parler des captifs émerge très vite après le 11 septembre 2001. La paranoïa d'un grand nombre d'Etasuniens est exploitée par un vice-président qui opère en secret.
Le déficit budgétaire devient abyssal, les bénéfices des banques, eux, explosent. Pourtant, le gouvernement exclut par avance une surtaxe sur ces profits, ne serait-ce qu'en contrepartie de la garantie illimitée offerte aux banques par l'Etat.
Au camp X-Ray comme au camp Delta, à Abou Ghraib ou en Afghanistan, l'administration Bush ainstitutionnalisé la torture. C'est ce que montre le documentaire de Marie-Monique Robin, Torture, made in USA, diffusé en exclusivité sur Mediapart à partir de lundi 19 octobre.
Barack Obama a promis de fermer la prison de Guantanamo, sur l'île de Cuba, avant le 22 janvier 2010. Même si le président des Etats-Unis parvient à respecter cette date – ce qui n'est pas gagné, le problème du jugement et de la libération des détenus n'est toujours pas résolu –, la question des tortures n'a pas fini de hanter les Etats-Unis.
Au camp X-Ray comme au camp Delta, à Abou Ghraib ou en Afghanistan, l'administration Bush a institutionnalisé la torture. C'est ce que montre le documentaire de Marie-Monique Robin, Torture, made in USA, diffusé en exclusivité sur Mediapart à partir de lundi 19 octobre. Après les attentats du 11 septembre 2001, l'agence de renseignements américaine s'est déployée partout dans le monde pour tuer ou capturer les agents d'Al-Qaida. Mais les méthodes pour faire parler les prisonniers et le contournement des conventions de Genève proviennent directement d'ordres donnés par la Maison Blanche et couchés noir sur blanc dans divers mémorandums.
Un peu plus de dix mois aprèsla découverte du scandale Madoff, les victimes européennes attendaient avec impatience la tenue ce lundi 19 octobre, à Luxembourg, de la premièreassemblée générale de la Sicav Luxalpha, un véhicule financier qui a drainéprès de 1,4 milliard d'euros placés par des investisseurs, pour l'essentiel français, et qui a fait faillite du fait de l'escroquerie. Mais, selon nos informations, l'échéanceluxembourgeoise a été annulée en dernière minute. Les raisons que nous détaillons ici en disent long sur les dysfonctionnements quiperdurent dans la finance mondiale et européenne.
Le président afghan Hamid Karzaï a confirmé l'organisation d'un secondtour de l'élection présidentielle, au coursduquel il affrontera son ancien ministre des affaires étrangères Abdullah Abdullah, après que la Commission des plaintes électorales afghane a ordonné l'invalidationdes bulletins de 210 bureaux de vote, ayant trouvé «des preuvesclaires etconvaincantes de fraudes».
La nouvelle enquête sur les pratiques culturelles des Français nuance les effets de la révolution numérique sur nos comportements. Sauf pour la télévision, qui apparaît comme la grande victime de l'Internet, notamment pour les plus jeunes et les plus diplômés. Auteur de l'enquête, Olivier Donnat commenteses principaux résultats sous la forme d'un diaporama sonore (cliquez sur l'image).
«Le Syndrome du Titanic» de Nicolas Hulot sort aujourd'hui sur les écrans. C'est un film «born again» pétri de références religieuses et d'images doloristes. Un film aussi planant peut-il avoir des vertus pédagogiques? Une grande séance de zapping, ponctuée d'images chocs, peut-elle éclairer la raison? Pas sûr. Voulant faire rêver d'un monde meilleur, il ne parvient qu'à faire peur avec une autre fin du monde possible.
2.200.000 personnes ont participé au vote organisé durant huit jours sur le projet gouvernemental de changement de statut de La Poste. A droite comme à gauche, on n'a pas tardé dès dimanche à prendre la mesure de cet élan populaire et des questions qu'il pose. Questions sur l'avenir du service public mais question aussi sur la démocratie. Que faire maintenant de ces deux millions de bulletins? L'UMP a choisi d'y répondre de manière coordonnée lundi matin, en criant à la «manipulation», à la «farce» et en laissant son porte-parole, Frédéric Lefebvre, expliquer que certains avaient voté «22 ou 23fois» et que «Louis de Funès et Marlon Brando» avaient participé auscrutin.