La croissance chinoise a dépassé les objectifs de Pékin en 2023 à 5,2 %. Mais outre les doutes sur ce chiffre, les défis structurels de la deuxième économie mondiale restent considérables et loin d’être réglés.
Après l’adoption de la loi immigration, le président a renvoyé ses errements politiques à la décision du Conseil constitutionnel, assumant d’avoir fait voter un texte dont certaines dispositions sont contraires aux principes fondamentaux.
Le Parlement européen a approuvé, mercredi 17 janvier, la réforme du pacte de stabilité. De nouvelles règles qui renforcent le rigorisme budgétaire, ouvrent la porte à une austérité permanente et condamnent toute politique divergente. La transition écologique est compromise.
Emmanuel Macron a déploré la baisse de la fécondité en France et appelé à un « réarmement démographique ». La promesse est au cœur de tous les discours de l’extrême droite, qui y voit aussi un moyen de lutter contre l’immigration et la créolisation de la population française.
Le président de la République s’est exprimé pendant plus de deux heures, mardi 16 janvier au soir, déroulant un discours droitier et sépia. École, climat, travail, #MeToo, immigration, guerre au Proche-Orient... Ce qu’il faut retenir de sa conférence de presse.
Le président de la République tient ce soir, à 20 h 15, une conférence de presse depuis l’Élysée. Un choix d’horaire, sur la tranche d’audiences la plus regardée, qui traduit sa capacité à imposer sa parole aux médias et sa volonté de rester maître de l’agenda médiatique.
Ou ni l’une ni l’autre ? Les choix stratégiques à gauche découlent de lectures contradictoires du moment incertain que traverse la société française. Si l’extrême droite a une longueur d’avance, le plus frappant reste les faibles capacités de mobilisation de toutes les forces politiques.
Encore sonnée par l’épisode la loi immigration, une partie des députés macronistes encaisse mal la composition du nouveau gouvernement. Une contre-offensive se prépare à l’Assemblée nationale, où certains n’ont jamais été aussi près de claquer la porte du groupe présidentiel.
La ministre de l’éducation nationale et son mari, ancienne figure tutélaire de la Société générale et actuel patron de Sanofi, incarnent la jonction des intérêts économiques et politiques des classes dominantes françaises. Leur choix de l’enseignement catholique le plus dur en est une des facettes.
Le vote sur la loi immigration n’a pas provoqué le sursaut unitaire que certains escomptaient à gauche. L’union est de mise dans la rue, mais elle s’arrête là où les élections européennes commencent. Un paradoxe, alors que le Rassemblement national revendique déjà une « victoire idéologique ».