Désavoué par la haute instance judiciaire qui a invalidé sa réforme judiciaire, critiqué pour sa conduite erratique de la guerre contre le Hamas… Benyamin Nétanyahou n’a jamais été aussi impopulaire. Il a le choix entre la démission et la fuite en avant.
La série de Mediapart « 1973, année charnière » s’achève. Mais les débats posés voici un demi-siècle, et qui se sont poursuivis en 1974, restent d’une actualité brûlante. Le tout étant de parvenir à reposer clairement les termes du problème.
Le chef de l’État a adressé ses vœux aux Français, à l’aube de la nouvelle année. Un exercice convenu, plus court que l’année précédente, dont il n’est pas sorti grand-chose. La promesse d’un « réarmement civique » du pays, à l’école en particulier, confirme toutefois la tonalité politique de ce second quinquennat.
La Russie a lancé, vendredi 29 décembre, une vaste série de frappes sur plusieurs villes ukrainiennes, dont la capitale Kyiv. Le pays de Vladimir Poutine se crispe sous l’effet de la guerre, dans laquelle elle se complaît d’autorité. La répression s’accélère, cadenasse la société, musèle les opposants. Et tout se pétrifie.
Alors que la France adoptait la loi immigration, l’UE trouvait, au même moment, un accord sur cinq règlements pour durcir les passages aux frontières. Mais tout s’est déroulé, dans un débat français en vase clos, comme si les textes européens n’existaient pas.
Le premier ministre israélien a annoncé le jour de Noël une nouvelle intensification des frappes à Gaza. Après la guerre, il devra répondre de sa responsabilité dans les choix qui viennent d’exposer Israël à un traumatisme historique et la population palestinienne à un carnage barbare.
Pour alléger la pression militaire israélienne sur le mouvement palestinien, Téhéran mise sur une coordination des attaques de ses auxiliaires et alliés sur différents fronts, tout en s’efforçant d’éviter un embrasement régional. Le régime iranien estime qu’Israël a d’ores et déjà été vaincu.
L’attribution du prix à l’ex-secrétaire d’État américain avait fait scandale. Pourtant, lors de sa mort en novembre dernier, des hommages le gratifient de « grand homme du siècle », alors que ni le bilan ni les méthodes du personnage ne le justifient.
Théorisé par le Club de l’horloge, noyau doctrinal du parti de Jean-Marie Le Pen et de sa fille Marine, le principe de préférence nationale est inséparable de valeurs ethnocentristes et de pratiques discriminatoires. À rebours de l’évolution du droit jusque-là, sa logique imprègne la loi immigration.
En 1973, la violence politique s’exacerbe en Italie, au moment même où la révolte ouvrière change de nature et se dessine le « compromis historique ». Aucun autre pays occidental ne connaît une crise aussi multiple et profonde.