Migrations Analyse

Tunisie : une répression grandissante frappe les exilés et leurs soutiens

D’importantes expulsions ont été organisées par les autorités cette semaine. Mais, de façon plus inédite, des représentants associatifs, comme l’ancienne directrice de Terre d’asile Tunisie, ont été arrêtés, faisant craindre au reste de la société civile de sombres lendemains.

Nejma Brahim

Il y a d’abord eu le discours du président de la République tunisien, Kaïs Saïed, au printemps 2023, qui ciblait les exilé·es subsaharien·nes présent·es dans le pays, reprenant la théorie raciste du « grand remplacement ». Puis des heurts entre Tunisiens et Subsahariens sur fond de « chasse aux migrants ». Puis une vague de « déportations » (terme utilisé par les ONG à l’époque), à l’été 2023, visant à acheminer des personnes subsahariennes dans le désert, à la frontière avec la Libye, pour les y abandonner sans nourriture ni eau.

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