Dans le discours de LR, les spécificités du conflit israélo-palestinien sont diluées dans un affrontement civilisationnel entre le terrorisme islamiste et le monde occidental. Devenues rares, les voix plus mesurées, encore marquées par l’héritage gaullien et chiraquien, se font discrètes.
Les débats débutent au Parlement sur un budget d’austérité de la Sécurité sociale. L’hôpital devrait creuser sa dette, déjà colossale. Le privé a, lui, les armes pour maintenir ses bénéfices : des patients choisis et une activité centrée sur les actes les plus rémunérateurs.
Face à la concentration des médias et à la droitisation des discours, Le Média, jusque-là cantonné en ligne, s’assigne une mission périlleuse : investir le canal de diffusion le plus traditionnel, la télévision. À gauche toute, il espère échapper aux pièges de la polarisation à outrance.
Joe Biden et d’autres dirigeants occidentaux se sont rendus en Israël après les attaques terroristes du Hamas. Si leur soutien est accompagné d’une mise en garde sur le respect du droit international, ils sont critiqués par le reste du monde pour le « deux poids, deux mesures » appliqué à leur politique au Moyen-Orient, notamment comparée à la stratégie ukrainienne.
Deux journalistes du « New York Times » dénoncent dans un livre traduit en français la connivence historique entre les décideurs publics et les dirigeants de McKinsey, principalement dans les pays anglo-saxons. Mais il faut rappeler qu’en France aussi, le plus grand des cabinets de conseil a eu ses relais sous la Macronie.
Trois ans et demi après le début de la crise sanitaire, l’économie mondiale n’a pas retrouvé sa dynamique passée. Et les perspectives ne sont guère rassurantes.
Depuis le 7 octobre et l’attaque du Hamas sur le sol israélien, les deux belligérants tentent d’imposer leur vision du conflit à coups de clips de propagande et de manipulations de l’information. Une guerre de communication qui s’immisce partout, jusque dans les jeux vidéo.
Le dernier rapport d’évaluation de France Stratégie sur l’impact des réformes baissant la fiscalité du capital n’a pas détecté d’effets vertueux sur l’économie réelle. Pis, la suppression de l’ISF aurait coûté une fortune à l’État.
Mis régulièrement en minorité depuis dix jours à l’Assemblée nationale, l’exécutif a eu recours mercredi à l’article 49-3 pour s’éviter un vote sur la partie recettes de son projet de loi de finances. Il n’était pas question pour lui de mettre de l’eau dans son vin sur les baisses d’impôts.
Les partenaires de La France insoumise invoquent l’attitude de Jean-Luc Mélenchon pour justifier leur prise de distance avec la Nupes. Censé porter une nouvelle culture démocratique, celui-ci, en fausse « retraite », n’a pas su mettre ses ressources politiques indéniables au service du collectif.