L’appareil sécuritaire israélien, réputé efficace, a échoué à prévenir et à contrer rapidement les assauts du Hamas. Une faillite due à une confiance démesurée dans le tout-technologique, mais également à de graves erreurs d’analyse concernant les motivations et les capacités du mouvement islamiste.
Où étaient les soldats pendant que des centaines d’Israéliens étaient massacrés près de Gaza ? En Cisjordanie, pour protéger les colons qui constituent le cœur de l’électorat et de la coalition gouvernementale du premier ministre israélien. Lorsque l’union nationale imposée par la guerre sera finie, cette réalité risque de coûter très cher à Nétanyahou.
Interrogé à l’Assemblée nationale sur les « Predator Files », le ministre de la transition numérique Jean-Noël Barrot a livré des réponses floues et parfois inexactes, révélatrices de l’embarras de l’exécutif. Interrogés par Mediapart, les ministres des armées, des affaires étrangères et de l’Europe ont botté en touche.
La droite ultraconservatrice du PiS, qui a multiplié les attaques envers l’État de droit depuis son arrivée au pouvoir en 2015, pourrait voir son hégémonie remise en cause à l’issue des législatives du 15 octobre. L’opposition emmenée par l’ancien premier ministre Donald Tusk est en embuscade.
La réaction de La France insoumise aux attaques sans précédent du Hamas en Israël suscite de vives réactions à gauche, menaçant la solidité de la Nupes. C’est un vieux clivage qui resurgit, sur fond d’abandon relatif de la cause palestinienne.
Après avoir essuyé deux refus de l’inspection du travail, la direction de l’hebdomadaire satirique a écrit fin septembre au ministre du travail pour lui faire valider le licenciement de Christophe Nobili.
L’opération armée lancée samedi 7 octobre à l’aube par l’organisation politico-militaire contre Israël est inédite, tant par son organisation que par les moyens déployés. Le Hamas assure répondre aux agissements de l’extrême droite israélienne.
Un article de loi entériné jeudi 5 octobre donne la possibilité aux entreprises de rendre opposable aux autorités de contrôle la confidentialité des avis de juristes qu’elles sollicitent. Ce qui va considérablement entraver la capacité d’enquête des gendarmes financiers et de l’autorité de la concurrence.
Faute de réponses pérennes, le pouvoir s’évertue à dépolitiser les révoltes de juin. Prévu le 9 octobre, le conseil interministériel des villes a été reporté. À la place, Élisabeth Borne a convoqué une réunion dont l’ordre du jour n’évoque ni les violences policières ni les discriminations.
Alors que la gauche a noué des liens historiques avec la cause arménienne, son soutien au Haut-Karabagh s’est fait plus discret et tardif que celui de la droite, qui instrumentalise la situation au profit de la théorie du choc des civilisations.