Après le sommet de Pau de janvier, au cours duquel il a été décidé d’accentuer la pression sur les groupes djihadistes, les armées sahéliennes ont commis une série de tueries. Les organisations des droits de l’homme dénoncent, Paris se tait.
L’eurodéputé RN Thierry Mariani, proche de Moscou, vient d’entrer dans la gouvernance d’une ONG soutenue par l’UE pour contrer l’influence russe dans les pays voisins de l’Union. Cette désignation surprise repose une question délicate : faut-il écarter les eurodéputés d’extrême droite du jeu politique traditionnel à Bruxelles ?
Dans une loi pourtant consacrée à « la crise sanitaire et aux conséquences de l’épidémie », le Parlement a sanctuarisé et rendu rétroactifs des critères restrictifs dans le calcul des indemnisations des victimes des essais nucléaires en Polynésie française.
La mort de George Floyd aux États-Unis suscite une vague internationale de soutien. Ces manifestations sont l’occasion de dénoncer les brutalités policières et la discrimination des personnes racisées.
Le premier ministre a proposé de reporter au 4 octobre le deuxième référendum d’autodétermination, initialement prévu le 6 septembre. Dans l’archipel, globalement épargné par la pandémie de Covid-19, la crise sanitaire a laissé des « traces profondes » qui n’augurent rien de bon sur le plan politique.
L’ancien gendre de Michel Noir vient d’être condamné à cinq ans de prison ferme, pour abus de confiance et blanchiment notamment. Déjà condamné et détenu dans les années 1990, il a été incarcéré à la Santé.
Plusieurs entreprises utilisent les ordonnances de 2017 pour instituer un chantage à l’emploi : baisser les salaires ou accepter les licenciements. Le gouvernement s’en défend, mais c’est là la pierre angulaire de sa politique économique. Et c’est une logique dangereuse.
Des observateurs ont parlé d’un « moment hamiltonien » après la proposition de la Commission de créer de la dette en commun en Europe, face à la crise du Covid. Mais la référence aux pères fondateurs des États-Unis est-elle pertinente pour penser les institutions de l’UE ?
À Rennes, Nantes ou Paris, les verts et les roses se sont alliés pour le scrutin du second tour des municipales prévu le 28 juin. Mais à Lille et Strasbourg, les duels entre le PS et EELV s’annoncent sans merci.
Au Havre, où Édouard Philippe est arrivé en tête au premier tour, la fusion des listes de gauche a échoué. Le premier ministre peut désormais se contenter de mobiliser son électorat.