Loin de se limiter au recensement des contacts « à moins d’un mètre pendant au moins quinze minutes », l’application mise en place par le gouvernement collecte, et transfère le cas échéant au serveur central, les identifiants de toutes les personnes qui se sont « croisées » via l’appli. De près ou de loin.
Depuis avril, Mediapart réclame à Santé publique France la communication de ses contrats avec ses fournisseurs en Chine. L’agence refuse, se retranchant derrière le « secret des affaires ». Mediapart saisit la commission censée garantir aux citoyens la transparence sur les décisions publiques.
Le Grand Meaulnes en Pléiade. On pourrait s’étonner qu’il n’y fût pas encore. Mais on s’étonne peut-être encore plus qu’il y entre au moment même où il cesse d’être un classique.
Le président américain a pris un décret autorisant le gel des avoirs et l’interdiction des visas familiaux contre des fonctionnaires de la Cour pénale internationale. La France appelle au retrait de ces sanctions visant à contrer l’ouverture de l’enquête pour crimes de guerre en Afghanistan.
Après la révélation par la presse que des procurations illégales ont été réalisées par des colistières de Martine Vassal, l’enquête préliminaire avance à grands pas. De nouveaux éléments troublants apparaissent dans le camp de la candidate LR. Dans les rangs de la droite, la « consternation » domine.
Christophe Castaner a surpris les policiers par ses annonces sur les sanctions des policiers racistes, et l’abandon de la clé d'étranglement lors des interpellations difficiles. Il a reçu jeudi et vendredi des syndicats excédés, devant lesquels il a nuancé ses annonces.
La collecte de données ethno-raciales est encadrée par la loi. Ce qui n’empêche pas Mediapart de travailler sur les biais discriminatoires de l’action policière.
Classes trop exiguës, effectifs réduits, manque de personnels de nettoyage pour désinfecter les écoles, protocole sanitaire strict, inquiétudes des parents : les freins à la reprise de l’école sont multiples. Une partie de la presse se focalise sur les 5 % d’enseignants qui n’ont pas donné signe de vie ou presque pendant le confinement et après. Injuste, disent syndicats et professeurs.
À l’image de Christophe Castaner, qui nous a toujours opposé le silence depuis la création d’Allô Place Beauvau, Brigitte Jullien, cheffe de l’Inspection générale de la police nationale, a refusé de répondre à nos questions. Les voici : il n’est jamais trop tard.
Pendant six mois, nous avons épluché des milliers de pages et analysé un par un 65 dossiers de l’IGPN. L’analyse met au jour des techniques récurrentes permettant à la police des polices de blanchir les forces de l’ordre.