Le Conseil constitutionnel a validé mercredi 17 juin le calendrier des élections municipales, après l’examen de deux questions prioritaires de constitutionnalité mettant en doute la sincérité du scrutin. Localement, les recours se multiplient.
La loi de sécurité nationale que Pékin s’apprête à promulguer sur le territoire semi-autonome fait redouter aux businessmen locaux une réaction des États-Unis sur la parité entre le dollar américain et le dollar hongkongais.
Le tribunal a écarté les soupçons de surfacturation des kits de campagne, mais condamne l’équipe du microparti de Marine Le Pen, et son prestataire Frédéric Chatillon pour « escroquerie ». Il condamne aussi le RN pour « recel d’abus de biens sociaux ». Le parquet fait appel de ce jugement.
La présidente du RN a multiplié les contre-feux médiatiques pour faire passer à l’arrière-plan la condamnation de son parti pour « abus de biens sociaux ». En lançant l’offensive sur l’héritage du général de Gaulle, elle espère occuper quelques jours le Landerneau médiatique.
Au-delà de la mairie, Jean-Luc Moudenc et Antoine Maurice s’affrontent aussi pour la présidence de Toulouse-Métropole. En cas de victoire d’Archipel Citoyen, d’autres candidatures émergeront au sein de la liste d’union de la gauche ou parmi les élus des communes environnantes.
Selon des archives déclassifiées de la CIA, l’ancien chef du gouvernement socialiste espagnol a validé la création des GAL, des mercenaires chargés d’éliminer des militants d’ETA en Espagne et en France, dans les années 1980. Felipe González a toujours nié toute responsabilité.
Le RN a été condamné mardi 16 juin pour « recel d’abus de biens sociaux » dans l’affaire du financement de ses campagnes législatives de 2012. Il est cependant relaxé de la principale accusation, la surfacturation des kits de campagne de ses candidats, remboursés par l’État.
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné plusieurs proches de l’ancien premier ministre, également intimes de Nicolas Sarkozy, à de lourdes peines de prison ferme dans cette tentaculaire affaire de malversations sur les ventes d’armes de l’État français. À propos de Nicolas Bazire, ex-directeur de cabinet d’Édouard Balladur, les juges évoquent « une atteinte d’une gravité exceptionnelle […] à la confiance dans le fonctionnement de la vie publique ».
Faut-il annuler les notes inférieures à 10 infligées aux étudiants durant le confinement ? Saisie, la justice a tranché des mois de polémiques internes à l'université Paris I. Derrière cette bataille juridique, un débat quasi philosophique sur la valeur du diplôme.
Les personnels des Ehpad, bien qu'à la marge du « Ségur » sur la santé, seront au cœur des mobilisations pour les soignants mardi. Comme l'hôpital public, ils veulent bénéficier d’une amélioration de leurs conditions de travail.