Il fut l’agent star des années 1990 quand il s’occupait de Zidane, Deschamps ou Dugarry… Puis il est tombé, condamné pour des magouilles en série. Il n’a plus le droit d’exercer. Mais les documents Football Leaks démontrent qu’il poursuit une activité en sous-main. Quand il n’investit pas sur des mineurs, Luciano D’Onofrio achète des bouts de joueurs, en place secrètement d'autres en Arabie saoudite.
D’après nos informations, la présidente du FN a reçu ce lundi un courrier du Parlement européen lui réclamant le remboursement de 298 000 euros qui lui auraient été « indûment » versés. Elle est soupçonnée d’avoir employé de manière fictive, sur des fonds européens, deux assistants parlementaires.
Tout est fait dans le monde du football pour que les clubs et les sponsors puissent prétendre ne rien savoir. Ils versent de l'argent en Europe, et disent ignorer les chemins qu'il emprunte ensuite. Trois années consécutives, Adidas a pourtant directement rémunéré le joueur marseillais Lucho González au Panama, un paradis fiscal.
Les jeunes joueurs constituent une mine d'or potentielle pour les agents, qui se jettent sur eux, dans le monde entier. Des règles existent: un intermédiaire n'est pas censé pouvoir gagner d'argent en travaillant pour un adolescent. Mais elles ne sont pas respectées. La FIFA navigue entre impuissance et ignorance.
Jorge Mendes n'est pas l'agent de Mourinho : tout ce qui se raconte sur le sujet depuis douze ans est faux. C'est ce qu'ont essayé de faire croire les deux hommes à l'administration fiscale espagnole pour payer moins d'impôts. Un argumentaire risible, qui illustre bien les méthodes du clan.
Les Football Leaks dévoilent la face cachée du business du joueur le plus cher de l’histoire du foot. La marque “Paul Pogba” se trouve depuis des années au cœur d'une guerre ouverte entre deux agents. D'abord exploités au Luxembourg, les droits à l'image du célèbre milieu des Bleus sont aujourd'hui entre les mains d'une coquille offshore immatriculée à Jersey, un paradis fiscal des îles anglo-normandes.
L’«Argentinian connection» du foot, qui compte dans son écurie les stars du PSG Angel Di Maria et Javier Pastore, a mis en place un incroyable circuit de blanchiment vers des paradis fiscaux, dont le cœur se situe aux Pays-Bas. Nous avons suivi les traces de l’argent à Amsterdam, où pullulent les hommes de paille et les sociétés-écrans.
Angel Di Maria et Javier Pastore touchent l’argent de leurs sponsors dans des paradis fiscaux. Leurs transferts, comme ceux de nombreux joueurs (Higuain, Falcao, etc.), ont également donné lieu à des commissions occultes via des agents argentins.
Piloté par le géant du BTP Vinci, le groupement Cosea a été condamné par la justice pour les dommages écologiques causés par le chantier de la nouvelle ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux. Un expert décrit « un massacre environnemental ».
Karim Benzema incarne la « racaille » dans le football. Il ne chante pas la Marseillaise, préférerait l’Algérie à la France... un mauvais Français. D’après les documents Football Leaks, il a pourtant choisi de payer l’impôt sur ses droits à l’image en France, quand Ronaldo et tant de ses coéquipiers du Real s’enrichissent dans les paradis fiscaux. Un joli paradoxe.