En justice, les gérants de supérette Casino accusés par le groupe d'avoir laissé s'accumuler des déficits ont peu de chances de voir la situation renversée en leur faveur. Pourtant, l'espoir vient d'un arrêt tout récent de la Cour de cassation.
Mis en examen dans l'affaire du financement du FN, Frédéric Chatillon, prestataire du parti et vieil ami de Marine Le Pen, s'est expatrié en Italie, où il diversifie ses affaires. Son bras droit vient de lancer un projet sans précédent à Rome : un lieu gastronomique et culturel "made in France" de 600 m2. Un million et demi d'euros a été investi.
Quand ils ont compris que leur diplôme ne serait pas reconnu par les autorités chinoises, un groupe d'élèves a menacé l'école où ils étudiaient de porter l'affaire devant les tribunaux. De là, la société gérante va se démener pour débloquer la situation, jusqu'à licencier le directeur de l'école qui refusait de signer ce qu'il considère comme des « faux ».
Comment d'énormes trous peuvent-ils se creuser dans les finances de dizaines de magasins de proximité tous les ans ? Les responsables de ces magasins dénoncent un système dont ils sont les victimes, et des manipulations connues, voire favorisées, par le service commercial du groupe. Casino dément en bloc. Deuxième volet de notre enquête sur ces étranges déficits.
Pour juger définitivement l'affaire Adidas, la cour d'appel de Paris a tenu mardi une audience qui a pris une tournure surréaliste. Plaidoirie inaudible et médiocre de l'avocat de l'État, absence délibérée du parquet : tout s'est déroulé comme si l'État s'appliquait à jouer contre ses intérêts. Arrêt le 3 décembre.
Pour la première fois, Patrick Balkany apparaît comme bénéficiaire direct d’une société off-shore et d’un compte caché au Liechtenstein. À la clé : des millions de dollars. Face au juge, le député et maire de Levallois-Perret a invoqué le « droit au silence ». Sans rire.
L'un des arbitres de l'affaire Tapie, Pierre Estoup, a décidé, selon nos informations, de saisir la cour d’appel de Paris d’une tierce opposition, dans le but d’obtenir une rétractation de l’arrêt du 17 février 2015 qui a annulé le célèbre arbitrage en lui imputant de nombreuses irrégularités. Il estime que sa présomption d'innocence et son droit à un procès équitable ont été violés.
Le géant français de la grande distribution laisse se creuser d’étranges trous comptables dans les finances de ses magasins de proximité. Il fait ensuite condamner leurs gérants à lui rembourser les sommes, qui peuvent dépasser les 100 000 euros. Mais dans des cas relevés partout en France, ces « déficits de gestion » ont été alimentés, au moins en partie, par diverses manipulations connues du groupe. Premier volet de nos révélations sur un secret de fabrication.
Lors de l'audience décisive de la cour d'appel de Paris, mardi 29 septembre, Tapie prétendra, encore une fois, qu'il a été abusé par l'ex-Crédit lyonnais. De nombreux indices, découverts par Mediapart, suggèrent au contraire qu'il était de mèche avec sa banque. Nous révélons aussi l'acte de vente d'Adidas, jusque-là secret. Il confirme que depuis plus de vingt ans, Tapie n'a cessé de mentir.
Soupçons de corruption, atteintes à l'environnement, risque de dérive financière: la nouvelle route du littoral (NRL), méga-chantier confié aux géants Vinci et Bouygues et qui revient à 130 millions du kilomètre, est au cœur d’une enquête préliminaire pour « corruption » et « favoritisme ».