La présidente du FN salarie depuis deux ans comme assistant à Strasbourg le numéro deux de son parti, à qui elle verse plus de 5 000 euros en brut par mois, pour un temps partiel. Problème, Louis Aliot est aussi son compagnon. À l'été 2012, les services du parlement européen ont tiqué. Ils ont également tiqué sur l'emploi comme assistant pendant la campagne présidentielle de Florian Philippot, qui était, tout comme Aliot, directeur de campagne.
Les policiers et les gendarmes du Groupe d'intervention régional importaient-ils de la drogue à Mayotte ? Le juge Karki soupçonne ces agents d’avoir gonflé leurs résultats en organisant eux-mêmes l’importation de stupéfiants, qu’ils n’avaient plus qu’à saisir.
L'IUFC, institut de pointe dans le domaine ORL, a ouvert à Nice en 2011 dans un bâtiment ultramoderne mais sans eau potable. Depuis, le personnel patauge dans les microbes et, financièrement, l'établissement boit la tasse.
Des documents inédits consultés par Mediapart montrent comment le pouvoir sarkozyste a organisé, au printemps 2012, à la fin du quinquennat, la distribution de subventions, depuis le ministère des sports dirigé par l'ancien judoka, à des associations sportives situées dans des circonscriptions tenues par des dirigeants de l'UMP. Une distribution parfois directement supervisée par l'Élysée.
Ils sont en général perçus comme des privilégiés, et leur régime d'indemnisation est régulièrement dénoncé comme causant une bonne part du déficit de l'assurance chômage. Mais derrière ces clichés, souvent erronés, le PAF ne pourrait pas survivre sans les intermittents du spectacle. Et la précarité qu'il leur impose.
Le ministre de l'économie Thierry Breton, le secrétaire général de l'Élysée Claude Guéant, ainsi que Bernard Tapie, ont été sollicités par l'arbitre Pierre Estoup, de 2005 à 2010, quand il réclamait une créance bidon de 9 milliards d'euros à la France. Une affaire sidérante.
Après le dépôt d’une plainte visant Roch Tabarot, le frère de la numéro deux de l’UMP, mais aussi Frank Mezzasoma, proche collaborateur de Michèle Tabarot, le parquet de Grasse a demandé l’audition d’une des victimes. Au Maroc, des créanciers ont mis aux enchères pour 11,2 millions d’euros le terrain de Marrakech où Tabarot prévoyait de construire une résidence pour personnes âgées.
Pourquoi la Société générale a-t-elle passé des accords transactionnels avec les salariés liés à l’affaire Kerviel ? Contre sept ans de salaire au titre de leurs indemnités de licenciement, ceux-ci se sont engagés à garder « confidentielles toutes informations dont ils avaient pu avoir connaissance ». Sous peine de devoir tout rembourser.
Avant d’être mis en examen pour « escroquerie en bande organisée », Bernard Tapie a esquivé la plupart des questions de la Brigade financière. Celle-ci détient malgré tout de nouvelles preuves de l'implication de l'Élysée dans la préparation de l'arbitrage. Elle a aussi établi que l'ex-homme d'affaires avait des relations privées avec Me Gilles August, l'avocat... de la partie adverse.
Entre 2005 et 2010, Pierre Estoup, le juge arbitre au cœur de l'affaire Tapie, a réclamé à l'État une somme de plus de 9 milliards d'euros pour un client, prétendant faire réviser une affaire jugée en 1972. Nos documents sur cette tentative d'escroquerie.