En maintenant son projet de réforme de la procédure pénale, qui prévoit la suppression du juge d'instruction, «le gouvernement va dans le mur», affirme à Mediapart, le juge Marc Trévidic (photo). Président de l'Association française des magistrats instructeurs, il détaille les régressions de cette réforme.
Le rapporteur général (UMP) du budget à l'Assemblée nationale estime que le dogme, édicté par le chef de l'Etat, de la baisse des impôts est «brisé». Il avance ses propositions pour réformer la fiscalité.
Dans un entretien à Mediapart, la secrétaire nationale des Verts fait le bilan de l'écologie politique et de sa place à gauche. Elle aborde aussi l'évolution d'Europe Ecologie et souligne le «bon climat» de travail avec Martine Aubry.
Président de la société des rédacteurs du Monde, dont l'indépendance est menacée, Gilles Van Kote confirme les discussions engagées avec le groupe espagnol Prisa. «On ne peut pas se contenter de normaliser cette entreprise», prévient-il en évoquant d'autres scénarios possibles.
La première secrétaire du PS explique dans un long entretien à Mediapart «la société du bien-être et du respect» qu'elle appelle de ses vœux alors que, selon elle, «nous vivons en 2010 avec Nicolas Sarkozy la négation même du débat démocratique». Elle livre aussi sa définition d'«une gauche solide sur ses valeurs», son regard sur les années de gouvernement et sa démarche à la veille des conventions du PS. Enfin, elle détaille son point de vue sur la question démocratique et ses contre-pouvoirs, estimant «qu'il est bien difficile de changer une société en étant élu pour cinq ans».
Jorge Semprún réfléchit sur la société inégalitaire, fraudeuse et parfois solidaire du camp de Buchenwald, tout en soulignant l'aveuglement que put susciter le Goulag. Et saisit le XXe siècle comme celui des barbaries.
Le DRH de Veolia Propreté, Pascal Decary, explique pourquoi des titres de séjour doivent être délivrés aux sans-papiers «qui travaillent ici, qui sont déclarés et qui paient des cotisations».
A 86 ans, Jorge Semprún nous rappelle que tout bonheur européen contemporain n'aura jamais pu naître que de l'horreur concentrationnaire, nazie comme soviétique. Conversation en trois temps, dont voici le premier.
Depuis la crise de Copenhague, la diplomatie du climat a-t-elle durablement déraillé? Non, veut croire Yvo de Boer, le secrétaire général démissionnaire – mais en place jusqu'à cet été – de la convention de l'ONU sur le climat. Néanmoins, il insiste sur le rôle central des intérêts privés pour lutter contre le réchauffement planétaire. Et reconnaît que les pays les plus pauvres ne bénéficient pas assez du protocole de Kyoto.
Dans un opuscule de 80 pages, Mythologie du portable, Laurence Allard démonte les récits tenus sur le téléphone mobile en montrant comment le discours misérabiliste cache souvent une idéologie néo-coloniale.