À Jaffa, quartier sud de Tel-Aviv, les voisins arabes et juifs recollent les morceaux d’une cohabitation fissurée par les derniers événements. Leur crainte commune : une présence policière outrancière.
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Il y a quelques jours encore, la cohabitation entre Juifs, Arabes, chrétiens et musulmans régnait à Lod, ville mixte du centre d’Israël. Tout a changé : la violence entre communautés a explosé, alimentée par les extrémistes de chaque camp, et l’espoir est ébréché.
Le rôle de la France durant le génocide des Tutsis au Rwanda avec Patrick de Saint-Exupéry, la soif de justice des familles des victimes du bombardement de Bouaké, les Ouïghours en Chine, un grand entretien avec Agnès Callamard, présidente d’Amnesty International : dans « À l’air libre », les voix de celles et ceux qui demandent des comptes face aux raisons d’État.
Dans des documents internes consultés par Mediapart, des inscriptions racistes telles que « la france aux français » ou « dehors les arabes » ont été rédigées par des étudiants de la dernière promo de l’ENM, qui deviendront magistrats dans quelques semaines. Saisi par la direction de l’école, le parquet de Bordeaux ouvre une enquête.
À partir de la fin 2010, ce collectif de hackeurs s’était plongé dans les révolutions arabes, apportant conseils et soutien techniques aux militants. Dix ans après, quatre de ses membres reviennent sur cette période, leurs exploits et leurs déceptions.
Un ancien juge britannique rend publique, ce mercredi 7 avril, une enquête consacrée au rôle joué par le régime d’Abou Dhabi dans les coulisses de l’institution mondiale de la police.
Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International après avoir été rapporteuse spéciale des Nations unies, dénonce des « lois liberticides » en France et la « responsabilité de la France dans des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité », notamment via la vente d’armes à l’Arabie saoudite.
En trente ans de carrière chez le brasseur alsacien, Rabah a signé plus de 160 contrats de mission en intérim et 16 CDD sans jamais obtenir le CDI tant espéré. À 61 ans, il porte l’affaire devant le conseil de prud’hommes. Son avocate dénonce une discrimination à l’embauche.
En Arabie saoudite, le féminisme est le mouvement le plus « bruyant » ces dernières années, et il est donc le plus réprimé, explique à Mediapart Lina al-Hathloul, sœur de la militante féministe Loujain, emprisonnée durant près de trois ans pour avoir défendu le droit des femmes à conduire, et toujours bâillonnée par le régime saoudien, malgré sa libération.
L’actuelle conseillère communication de Jean Castex a activement participé à la campagne de promotion de l’Arabie saoudite en France, du temps où elle travaillait pour Havas, jusqu’à l’été 2020.