À cause d’un tweet, Abdelaziz al-Dakhil, un ancien vice-ministre des finances, a été jeté en prison. Réfugié en France, son fils Abdulhakim craint lui aussi d’être arrêté. Il raconte l’incroyable appétence du prince-héritier Mohammed ben Salmane pour l’argent.
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Le sort des Ouïghours a longtemps indifféré la communauté internationale. La peur de rétorsions commerciales de la part de la deuxième puissance mondiale hante nombre d’États, notamment en Europe. Le monde arabe et musulman se tait.
Plusieurs entreprises françaises spécialisées dans la formation militaire entraînent, y compris dans l’Hexagone, des officiers de l’armée saoudienne. Une activité qu’elles n’ont pas arrêtée depuis le début de l’intervention militaire au Yémen. Bien au contraire.
Pour soutenir des factions engagées dans la guerre en Libye, les Émirats arabes unis ont déployé une partie de leur flotte de Mirage, soupçonnée d’avoir participé au bombardement de civils. Or, ces avions sont entretenus par des entreprises françaises.
Au procès des attentats de janvier 2015, lors des plaidoiries des parties civiles, Me Antoine Comte a déploré le rejet de l’audition de l’ancien ministre Bernard Cazeneuve. Trois accusés ayant contracté le Covid, le procès a été suspendu pour une semaine.
La philosophe multiplie les déclarations contre « l’islamisme politique, celui qui tue » mais arrondit son immense fortune avec le pays qui en est le berceau, puisque Publicis, le groupe dont elle est la première actionnaire, est sous contrat avec l’Arabie saoudite.
Pourquoi l’arabe est-il une langue mal aimée en France ? Pourquoi n’est-il pas vu comme un atout et reste-t-il associé à une pléthore de préjugés négatifs ? Mediapart a interrogé le journaliste Nabil Wakim, auteur de L’Arabe pour tous : Pourquoi ma langue est taboue en France.
Le membre d’Al-Qaïda qui a, à tout le moins, mis en relation les frères Kouachi avec les commanditaires de la tuerie de Charlie Hebdo a refusé de témoigner au procès. Sa manière d’ignorer les victimes résonnait comme une glaçante revendication.
Près de trois cents parlementaires européens et américains se sont mobilisés cette semaine, à travers des lettres ouvertes au dictateur égyptien Sissi, pour réclamer la libération des milliers de prisonniers d’opinion détenus arbitrairement en Égypte.
Farid Benyettou, l’ancien émir des Buttes-Chaumont qui se dit repenti, a été entendu samedi. L’homme qui reconnaît sa responsabilité dans la radicalisation des frères Kouachi, a présenté ses excuses aux victimes. Ce qui n’empêche pas certains de vouloir le voir parmi les accusés.